L’hôtellerie avec AirBnB, la mobilité avec BlablaCar, la distribution avec Amazon, nombreux sont les secteurs dans lesquels des entrepreneurs ont changé nos habitudes. L’immobilier fait pour le moment exception. Face à un tel immobilisme, les startups peuvent-elles pallier les déficiences du marché ?
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De toutes les implications économiques de l’UE avec le marché mondial, peu de politiques ont été aussi débattues et critiquées que la politique agricole commune, ou PAC. C’est via la PAC que les agriculteurs de l’UE reçoivent 45 milliards d’euros de subventions chaque année, le but étant de maintenir la stabilité de l’agriculture européenne, d’assurer aux agriculteurs un revenu et des prix corrects, et de faire avancer le développement agricole entre les Etats membres. Mais en réalité, cette politique ne fait quasi rien d’autre que pousser à la surproduction, accaparer 35% du budget global de l’UE et étouffer les économies innovantes. Loin d’apporter aucun profit économique, elle serait plutôt exemplaire de la manière dont l’Etat peut pervertir et dégrader un marché. Très franchement, cela fait belle lurette que le PAC aurait dû disparaître.
Prélèvement à la source : une mauvaise nouvelle pour les entreprises
Largement décrié par les entreprises, le prélèvement à la source a été adopté sous le précédent quinquennat. Cette réforme complexe a cependant été reportée d’un an afin de permettre de sécuriser son démarrage ; elle devrait donc entrer en vigueur à compter du 1er janvier 2019 ; ce qui, assurément, est une mauvaise nouvelle pour les entreprises dès lors que cette servitude fiscale entraînera pour elles non seulement des obligations et des coûts supplémentaires, mais aussi de nouvelles sanctions. A cela s’ajoute la dégradation très probable des relations au sein des entreprises…
Par une approche étatiste, Emmanuel Macron a avancé ses plans pour sortir les « quartiers » que nous dirions populaires ou déshérités, des difficultés dans lesquelles ils sont empêtrés depuis des années. Sans surprise puisque c’est la marque de fabrique des politiques français, quoiqu’on ait cru un moment avoir des « hommes nouveaux », les propositions sont éculées.
Le gouvernement envisage d’instaurer un bonus-malus pour pénaliser les entreprises qui recourent au CDD, et encourager celles qui privilégient le CDI. Cela permettra-t-il d’augmenter les embauches en CDI ? Il est permis d’en douter.
Il est absolument insupportable de voir partout prospérer l’affirmation très « tendance » que les retraités coûtent cher et même bien entendu (cf. Terra Nova, France Stratégie…et quelques autres éminences de la même paroisse) beaucoup trop cher à la Nation. Certes on se trouve bien en présence d’un système de répartition et voici souvent des lustres que les cotisations passées des retraités d’aujourd’hui ont financé les pensions de leurs devanciers d’hier. Mais si on dépouille ces retraités de leurs propres cotisations passées, il faut réciproquement admettre en logique de répartition que les cotisations des actifs actuels viennent directement en déduction du coût des pensions présentes. Or, bien qu’ils partagent avec les propriétaires fonciers l’insigne disgrâce d’appartenir à la race présidentiellement honnie des rentiers, on ne peut à la fois priver les retraités et du crédit de leurs cotisations passées et du produit des cotisations actuelles, car notre système de répartition demeure par essence un système contributif et il faut bien à un moment ou à un autre lui rattacher des cotisations qui ont été effectivement versées et qui n’ont pas disparu comme par enchantement.
Virginie Calmels et la « Droite lib » préparent l’alternance libérale
Qui a dit que la droite n’avait pas de ressources pour batailler dans l’opposition et préparer l’alternance ? Il suffit de voir la mobilisation à l’occasion des Universités de la Liberté organisées samedi 18 novembre autour de Virginie Calmels, d’Aurélien Véron et de Pierre-Gilles Tronconi qui est à la tête du mouvement Ecologie Bleue. Les intervenants étaient nombreux, dont Nicolas Bouzou, Erwan Le Noan, Robin Rivaton, Hervé Novelli et Laurent Wauquiez… auxquels se sont ajoutés deux représentants de l’IREF, Nicolas Lecaussin, directeur et Pierre Garello, membre du Conseil d’administration.
Libérer le marché du tabac : d’une politique répressive à une politique de la responsabilité individuelle
La taxation pesant sur le tabac s’est fortement alourdie depuis les années 2000 jusqu’à représenter aujourd’hui 80,43% du prix d’un paquet de cigarettes. Autrement dit, les taxes assises sur le tabac représentent 400% du prix marchand. Précisons qu’il n’existe pas de pays de l’Union Européenne où l’on trouverait un taux de taxation inférieur à 70%. Mais est-ce efficace ?
Fin du tirage au sort ? Mais pour faire quoi ? La réforme pour « canaliser l’accès à l’université » est pleine d’ambiguïtés et ne propose pas les mesures dont aurait besoin le système universitaire français. D’un côté, le bachelier devra avoir le « profil requis » pour entrer à l’université, mais, de l’autre, il gardera le « dernier mot » pour choisir sa filière. Et il n’y a rien dans le projet du gouvernement concernant une vraie sélection à l’entrée. Car – faut-il encore le rappeler ? – l’accès à l’université est un droit mais pas un dû ! Il ne s’agit pas de l’école primaire mais des études supérieures. Ca se mérite ! D’autant plus que presque 50 % des étudiants ne passent pas la première année de fac !
Avec Emmanuel Macron, l’impôt absurde est mort, vive l’impôt (encore plus) absurde !
Le gouvernement vient de décider dans la précipitation la création, absurde à de multiples égards, de deux nouvelles taxes directement assises sur l’IS… pour lui permettre de rembourser aux sociétés la contribution de 3% qu’elles ont indument payée depuis cinq ans. Première trace éclatante de l’ « absurdité » en marche ! On en dénombre au moins sept autres !