Comme en Argentine il y a deux ans, le gouvernement irlandais a décidé d’instaurer un prélèvement à 0 6 % sur les fonds de pension qui gèrent les retraites privées des Irlandais. Et cela pour une durée minimum de 4 ans. Le but est de remplir les caisses de l’Etat et des banques touchées par la crise. C’est une mesure on ne peut plus condamnable car il s’agit là de l’épargne pour la retraite de millions de personnes.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
Quelle est la grande caractéristique des socialistes français ? Ils sont tous des bobos riches. Ce n’est pas étonnant que le « peuple » la délaisse. D’un côté, les discours anti-libéraux et anti-patrons, de l’autre, les cocktails, les paillettes et le fric à gogo. L’affaire de la Porsche dans laquelle est monté DSK ne devrait étonner personne.
La Tonton mania s’est emparée de la France : victoire de la jeunesse (qui était adulte en 1981 ?), victoire de l’ignorance (qui sait que le chômage a doublé ?), victoire de l’idéologie (qui ne rêve du retour de la gauche ?). Nicolas Lecaussin, rappelle quelques vérités premières sur cette victoire historique et catastrophique du 10 mai 1981.
A en croire le gouvernement, il procède à des coupes sombres dans la fonction publique. Colère des syndicats. Donc, la charge fiscale devrait diminuer. Il n’en est rien ; pourquoi ? Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, perce le mystère, chiffres en mains : pour quelques fonctionnaires d’Etat en moins, les agents territoriaux se multiplient !
167 sièges sur 308 : la victoire du Premier Ministre Stephen Harper récompense l’ampleur des réformes menées pour diminuer les dépenses publiques et les impôts. Les Canadiens n’ont pas connu la crise dite « mondiale ». Commentaire de Nicolas Lecaussin qui avec l’IREF avait accueilli en juin dernier à Paris l’un des artisans de ces réformes.
D’un côté on nous dit que la croissance revient dans la zone euro, que l’Eurostock connaît son cinquième mois de hausse consécutive ou bien que la BCE sera entre de bonnes mains sous la présidence de Mario Draghi. De l’autre, il y a le spectre de l’inflation qui pointe son nez de plus en plus et aussi les taux d’intérêt qui se remettent à monter.
Après un semblant de réforme de la fiscalité qui ne fera que rendre notre système encore plus complexe, voici deux autres exemples qui démontrent que les pouvoirs publics (et ceux qui travaillent avec eux) ne paraissent pas décider à mener à bien ne serait-ce qu’une réforme.
Jean-François Revel est mort il y a cinq ans. Plus que jamais, ses articles et ses livres nous manquent. Sa façon de défendre le libéralisme était unique. La preuve. Un grand malentendu concernant le libéralisme repose sur la croyance que celui-ci serait, comme le socialisme, une idéologie (c’est un piège dans lequel tombent aussi de nombreux défenseurs du libéralisme).
Le Front national de Marine Le Pen a changé, en grande partie, de discours. Ses cibles privilégiées sont le libéralisme, pardon, l’ultralibéralisme, la mondialisation et les patrons. Le Front veut récupérer encore plus de voix auprès des partis de gauche et il semble réussir comme le montrent ses derniers scores ainsi que l’hémorragie dans les rangs des mouvements d’extrême gauche. Ce discours n’aurait jamais du avoir un impact aussi important auprès des électeurs.
En fixant le prix de l’électricité à 42 euros le Mwh le gouvernement viole la loi Nome qu’il a fait voter en novembre dernier. La facture d’électricité continuera à être rédigée par l’Etat, et les consommateurs paieront. Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, vous met au courant.