Il est évident que les propriétaires sont bien dans le collimateur d’Emmanuel Macron. Ce sont des « rentiers » qu’il faut taxer (ce sera l’ISF sur l’immobilier et la hausse des taxes suite à l’exonération de la taxe d’habitation), contrôler et même mettre à contribution de manière aléatoire.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
La Tribune de Nicolas Lecaussin sur les privatisations est publiée dans la revue Entreprendre (septembre 2017). Lire.
Un IS à 25 % c’est une hausse de 2 % du PIB, 7 Mds d’euros d’investissements supplémentaires et plus de 200 000 emplois créés à court terme. Ce sont les conclusions de l’Etude réalisée par l’IREF. Il est donc réconfortant de constater que le gouvernement souhaite aussi ramener le taux actuel de l’IS (33,33 % ou 34,34 % pour les entreprises plus importantes, outre la taxe, de 3%, contestée sur les dividendes distribués) à 25 % d’ici… la fin du mandat. Ou à 28 % selon certaines sources.
A force de vouloir satisfaire des syndicats non représentatifs, les mesures annoncées par le gouvernement français sont insuffisantes et ne vont probablement pas libérer le marché du travail qui en aurait bien besoin. Une occasion ratée.
Un Décret passé en douce début août instaure une nouvelle forme de censure verbale au nom de la lutte contre l’homophobie et le racisme. Jusqu’où va aller la police de la pensée ?
Il est très rassurant et encourageant d’entendre le nouveau ministre de l’Education parler d’autonomie à l’école, de réformes pédagogiques et d’un système éducatif transformé (moins rassurant lorsqu’il parle d’un budget en hausse…). M. Blanquer marche-t-il dans les pas du comte Charles de Montalembert bataillant pour la liberté d’enseignement ?
Comment peut-on demander à d’autres pays de changer leur marché du travail ou leur politique sociale, si l’on n’est pas capable de le faire chez soi ?
Le chômage a baissé mais il reste au moins deux fois plus élevé qu’en Allemagne. Sans réformer sérieusement le marché du travail, les vraies créations d’emploi ne seront pas au rendez-vous.
On a fait grand cas de la réforme du Code du travail en France. Au-delà du flou des propositions, la ministre du Travail, Mme Pénicaud, s’est même engagée à augmenter les indemnités légales du licenciement en prétextant un niveau d’indemnités légales « plus bas que la moyenne ». La réalité est un peu différente. Si les indemnités de licenciement sont un peu moins élevées que dans d’autres pays, les règles de licenciement sont beaucoup plus strictes en France et les allocations chômage sont plus élevées.
Dans le classement World Happiness Report (2017) la France se situe à la 31e place sur 126 pays.