La semaine dernière, la Commission européenne a publié un rapport sur l’état de droit dans les 27 États membres de l’Union. Les auteurs ont analysé le système judiciaire, la réglementation anti-corruption et le niveau de liberté des médias dans chaque pays.
Comme d’habitude, la Pologne et la Hongrie ont été pointées du doigt pour avoir enfreint les normes de l’UE. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et plusieurs pays membres ont fait l’éloge des normes énoncées dans le document, et émis des critiques à l’encontre de certains autres pays aussi. Varsovie et Budapest se sont opposées aux conclusions du rapport.
Michael von Liechtenstein
Beaucoup en Occident oublient que les événements passés et le patrimoine culturel doivent être compris dans leur cadre historique et non pas jugés par les normes, les règles et les croyances d’aujourd’hui. Même des historiens cèdent à cette déformation intellectuelle, qui ne se distingue guère de celle qui animait les talibans lorsqu’ils ont détruit les statues de Bouddha. Car malheureusement, notre approche du passé est devenue de plus en plus critique: elle mêle une attitude hypocrite de «bénéfice du recul» à une arrogance morale dans l’évaluation des événements et des personnalités des époques révolues. Une telle «histoire» devient un outil politique. Cela peut être considéré comme une forme d’iconoclasme intellectuel.
Turquie : une situation de plus en plus compliquée en Méditerranée
Les récentes découvertes de riches gisements d’hydrocarbures dans les fonds sous- marins de la Méditerranée orientale ont exacerbé les anciennes rivalités de la région. Athènes revendique la quasi-totalité de la mer d’Égée comme une zone économique exclusive –ZEE- et la délimitation des frontières maritimes près de Chypre a incité la Turquie à réagir. Aujourd’hui, l’OTAN et l’Union européenne doivent désamorcer une crise dangereuse. En fait, les principales puissances de la région de la mer Noire sont la Turquie et la Russie. Dans la partie nord de la mer Noire, les disputes concernent la ZEE de la Crimée entre la Russie et l’Ukraine, et à l’est, la Géorgie et la Russie.
Le président français Emmanuel Macron et le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas se sont rendus à Beyrouth après l’explosion. Les deux ont promis de l’aide et ont mis en garde les autorités contre la corruption. On pourrait penser que de telles visites sont utiles – le Liban a évidemment besoin d’une aide financière. Cependant, un examen plus attentif des actions des deux responsables étrangers révèle une attitude plutôt cynique.
Au secours, les idées économiques et sociales catastrophiques reviennent à la mode !
Ce n’est pas un hasard si une nouvelle statue de Karl Marx a été érigée en grande pompe dans la ville de sa naissance, Trèves. La pensée marxiste a connu un retour en vogue pour toutes sortes de mauvaises raisons, y compris dans les cercles politiques. Il faudra faire attention, car le socialisme n’a créé que pauvreté, oppression et génocide. Le socialisme s’est avéré un échec à plusieurs reprises, systématiquement et sans exception. L’Union soviétique de Staline et Brejnev, l’expérience sanglante de Pol Pot au Cambodge, plus récemment le Venezuela d’Hugo Chavez et de Nicolas Maduro, sont des exemples frappants des catastrophes que ce système provoque inévitablement dans les pays qui l’adoptent. Mais qu’est-ce que le socialisme ?
La courageuse et nécessaire décision de la Cour constitutionnelle allemande
L’événement est passé presque inaperçu en France. Et pour cause. Les Français ne sont pas habitués à des décisions de ce genre. Le 5 mai dernier, la Cour constitutionnelle allemande…
La visite du président français Emmanuel Macron en Pologne début février était un effort pour compenser les forces centrifuges post-Brexit qui s’exerçaient sur l’Union européenne. Il est regrettable que la plupart de ses remarques aient consisté à faire la leçon aux États d’Europe centrale sur les avantages de l’harmonisation. M. Macron et les autres dirigeants de l’UE devraient plutôt se rendre compte que la force de l’Europe réside dans la variété de ses identités et de ses approches.
Il existe plusieurs politiques rentables et favorables au marché qui pourraient être mises en œuvre par l’Allemagne et l’Union européenne pour réduire l’impact des émissions de carbone sur l’environnement. Toutefois, ces solutions sont mises de côté alors que la Commission européenne tente de créer une économie planifiée par des mesures « vertes ».
L’esprit européen ? Jetez un œil sur la manière dont l’Europe fonctionne réellement, vous le verrez à l’œuvre. Vous verrez clairement qu’il existe, non pas malgré les diversités du continent, mais grâce à elles. A la base de cette construction complexe, il y a des racines culturelles communes.