A l’approche de l’anniversaire du 11 septembre, quelques vérités économiques s’imposent. Bean Laden souhaitait pousser l’Amérique vers la faillite suite aux attentats. Rien de cela ne s’est pas produit. Après une courte récession et malgré les coûts des attentats, l’économie a connu une forte croissance et la productivité a augmenté. Par contre, la crise de 2008 – et le plane de relance d’Obama – a eu des conséquences encore plus graves.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
« Les politiciens américains et européens devraient s’inspirer des idées de l’Université d’été de la Nouvelle Economie »
« Les politiciens américains et européens qui veulent améliorer le futur de leurs pays gagneraient à se familiariser avec les idées éthiques et économiques des participants de l’Université d’été de la Nouvelle économie ». C’est ce que déclare Anne Jolis, membre de l’équipe éditoriale du Wall Street Journal, dans un entretien avec Nicolas Lecaussin.
Par contraste avec le plan français, celui que vient de présenter Silvio Berlusconi s’attaque principalement aux dépenses : 48 milliards d’euros d’économies sur trois ans (contre 1 milliard en France pour 2012). Parallèlement sont prévues de nombreuses privatisations et une réforme du droit du travail. Analyse de Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.
Le Professeur Enrico Colombatto, de l’Université de Turin, est aussi le Directeur de Recherche de l’IREF. Il vient de publier un ouvrage qui défend l’économie du marché libre. Il ne s’agit pas d’un livre supplémentaire sur l’efficacité du marché et des libertés qui lui sont associées. L’ouvrage offre au lecteur une nouvelle approche à partir d’une perspective qui englobe la moralité du marché et les notions de justice issues de la tradition occidentale.
7 dollars d’économies pour 1 dollar d’impôt nouveau : c’est la règle que s’était imposée le gouvernement canadien de Jean Chrétien lorsqu’il a décidé au début des années 1990 de remettre en ordre les finances publiques de son pays. En France, le chiffre est plus qu’inversé : 20 euros d’impôts nouveaux pour 1 euro d’économie.
En transformant la rigueur en hausse des impôts, le gouvernement a déjà enfreint la fameuse règle d’or qu’il s’est proposé de faire adopter. François Fillon propose des baisses de dépenses publiques de 500 millions d’euros pour cette année et de 1 milliard pour l’année prochaine, tandis que l’augmentation des impôts et taxes rapporterait 20 Milliards d’euros.
Le gouverneur du Texas, Rick Perry, est aujourd’hui le favori des sondages pour les primaires du Parti Républicain. Et pour cause. L’Etat du Texas n’a pas vraiment connu de crise économique depuis 2008 alors que le pays sombrait dans la déprime. Au contraire, il a même contribué à masquer ce que les statistiques nationales auraient eu de trop catastrophiques. En 2009 par exemple, 37 % des emplois créés aux Etats-Unis l’ont été au Texas.
La revue milite depuis plus de 10 ans pour une « révolution fiscale ». Rassurez-vous, l’hebdomadaire ne demande pas la suppression des niches fiscales et sociales destinées aux journalistes, ni le remboursement des différences de loyers par Jean-François Kahn qui a occupé un appartement de la mairie de Paris.
C’est la conclusion du Comité d’évaluation des dépenses fiscales et sociales composé d’inspecteurs des finances. Sur 500 niches auditées, la moitié n’attendrait pas leurs objectifs. L’IREF, qui est contre le système des niches, s’en réjouit mais avec quelques réserves. Le Rapport de plus de mille pages est illisible et réalisé exclusivement par des fonctionnaires qui dépendent d’un ministère en charge des rentrées fiscales.
Jean-Philippe Delsol, adminstrateur de l’IREF, a été interviewé par le quotidien The New York Times (31 août) sur le récent appel de certains « riches » français à une hausse des impôts…