Le travail de l’IREF concernant le programme et l’élection d’Emmanuel Macron est cité (9 mai) par l’important quotidien allemand Frankfurter Rundschau . Lire.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
Lors d’une rencontre avec des économistes roumains autour de notre ouvrage, Echec de l’Etat, on m’a fait remarquer que la France était bien avancée sur la voie du socialisme et qu’il vaudrait mieux que les politiques roumains ne la prennent pas comme exemple s’ils avaient l’intention de renforcer l’Etat.
Mais pourquoi les candidats à la présidentielle n‘ont-ils pas lu cet essai ? Ils auraient compris – la plupart d’entre eux – que le pire ennemi de la société française est bien l’Etat et non pas le libéralisme, le libre-échange ou la mondialisation. L’Etat français est obèse et impotent à la fois. Les politiques l’utilisent à volonté en le sacralisant : point de salut en dehors de l’Etat ! Il est la réponse à tous les problèmes. Le pire c’est qu’on a vraiment habitué les Français à faire appel à lui. Au niveau local, tout candidat – et l’auteur en sait quelque chose – est assailli de demandes personnelles.
Si l’on avait fait « confiance aux jeunes », on aurait eu droit à un deuxième tour Le Pen – Jean-Luc Mélenchon. En effet, 51 % des 18-24 ans ont voté pour les deux candidats extrémistes. C’est-à-dire en faveur du discours antilibéral anti-patrons, anti-riches, anti-Europe et antimondialisation. Un vote extrêmement inquiétant qui montre l’échec, d’une part, de notre Education nationale mais aussi, d’autre part, de toutes les politiques en faveur des jeunes menées depuis des années autant par la gauche que par la droite.
Une fois élu, quel genre de président sera Emmanuel Macron ? Celui de la loi sur les professions indépendantes ou le défenseur de l’Etat providence et du modèle social français ? Ce qui est sûr c’est que L’IREF continue son travail en faveur des libertés, de la concurrence et du libre choix.
Mélenchon, Poutou, Arthaud et Cie ne me font pas rire : moi, le communisme, je l’ai vécu !
L’article de Nicolas Lecaussin consacré aux candidats à l’élection présidentielle est publié (21 avril) sur le site FigaroVox . Lire l’article.
Cette Lettre est la dernière avant le premier tour des élections présidentielles. Il ne vous a pas échappé que, contrairement à ses habitudes de neutralité, l’IREF a choisi de s’engager plus ouvertement dans la campagne.
L’action de l’IREF auprès du Procureur de la République est citée par la chaîne France 3. Voir.
Quatre choses essentielles que devraient savoir les candidats (sérieux) à l’élection présidentielle
1. Les pays qui s’en sortent aujourd’hui sont aussi les pays qui ont fait des réformes Quels sont les points communs entre l’Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède, les…
« L’individualisme, voilà, vous dis-je, le fléau ! », écrivait en 1995 Jean-François Revel dans un éditorial publié dans Le Point. Depuis, les choses ont-elles changé ? Lors du débat à 11 pour la présidentielle, un seul candidat a prononcé le mot « liberté » et aucun le mot « individu ». Pourtant, ils auraient pu le faire s’ils avaient lu l’excellente anthologie publiée fin 2016 par le philosophe Alain Laurent. De Montaigne à Mario Vargas-Llosa, en passant par Tocqueville, Constant, Kierkegaard, Ibsen, Popper et bien d’autres grands noms de la littérature et de la philosophie, l’ouvrage réhabilite le terme d’individualisme en rappelant qu’il s’agit d’abord d’un refus du conformisme. Etre « individualiste » c’est avoir un esprit révolutionnaire et autonome face à l’idéologie communautariste.