Les grévistes de la SNCF n’ont pas tous les droits. Si le conflit est long et le pays paralysé, la question de la légalité de cette grève sera posée. Une version de cet article a été publiée sur le site du Figaro (5 avril).
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
Au lieu de « débloquer » 1.5 Mds d’euros, on aurait mieux fait d’encourager l’innovation par moins d’Etat, de bureaucratie et d’impôts. Mais les politiques aiment les rapports et l’interventionnisme, même s’il est inutile et coûteux.
Sauf erreur de notre part, seul le site Atlantico a mentionné l’étude de l’Université George Washington, publiée par l’ITIF (Information Technology & Innovation Foundation), qui remet en cause les travaux de Piketty sur les inégalités comme l’avait déjà fait l’IREF. Le site d’information en parle par le biais d’une interview avec l’économiste Michel Ruimy de la Banque de France et affilié à l’ESCP-Europe. C’est très louable sauf que les conclusions de l’étude américaine ne ressortent pas suffisamment de l’entretien. Elles sont accablantes à l’égard de Piketty. En commençant par le titre : Sensational, But Wrong: How Piketty & Co. Overstate Inequality in America.
L’affaire Cambridge Analytica-Facebook a déclenché une série de réactions critiques de la part de certains médias et aussi de politiques toujours prompts à vouloir réaffirmer leurs missions protectrices. Mais quid des utilisateurs « lambda », les plus de 2 Mds de personnes dans le monde qui utilisent gratuitement cette plateforme pour des raisons personnelles ou professionnelles ou les deux à la fois ?
Dans une Tribune publiée (9 mars) dans Le Figaro, nous avions mis en garde contre les dangers du protectionnisme tout en vantant les mérites du libre-échange et son impact sur la croissance économique et la création d’emplois. L’article avait été écrit après l’annonce de mesures protectionnistes par le président Trump qui, depuis, les a adoucies en écartant les pays européens, le Mexique et le Canada de ses cibles. Reste surtout visée la Chine avec son excédent commercial de 375 Mds de dollars avec les Etats-Unis. Certes, cet excédent profite aux familles américaines car elles achètent moins cher des produits de consommation fabriqués en Chine. Il est néanmoins condamnable pour diverses raisons.
C’est la question que se pose le plus grand quotidien suisse – Neue Zürcher Zeitung – dans un article (22 mars) qui cite aussi les travaux de l’IREF. Lire.
Dans L’Etat culturel. Essai sur une religion moderne (1991), Marc Fumaroli souligne les origines vichystes d’une politique qui se dit au service de la culture mais qui, en réalité, (re)distribue des « produits culturels » comme s’il s’agissait de tickets de rationnement. Cette volonté des politiques à vouloir instiller de la culture chez les Français – jeunes ou vieux – à travers des institutions, organisations et autres manifestations, s’est perpétuée depuis les années noires et les liens ne semblent pas faiblir. Il faut néanmoins se mettre au diapason de la technologie et la nouvelle trouvaille du ministère de la Culture n’y manque pas.
Le Larousse nous apprend que l’adjectif (et nom) « bénévole » provient du latin « benevolus » et s’applique à une personne « qui apporte son aide volontaire et sans être rémunérée ». La définition est claire mais cela n’empêche pas le gouvernement de la dévoyer.
Selon plusieurs médias, ça devait être un « bing bang », comme la plupart des réformes annoncées par Emmanuel Macron et le gouvernement d’Edouard Philippe. Mais le « bing bang » n’est, pour le moment, qu’un assez décevant « pschitt ».
Virginie Calmels, la vice-présidente des Républicains, n’a jamais caché ses idées libérales. Plusieurs fois, elle a fait appel à nos spécialistes pour faire des propositions économiques et fiscales. Pour les…