Facebook et son président, M. Zuckerberg, sont devenus les boucs émissaires de nombreux politiques (et pas seulement) qui, lorsqu’ils évoquent les « nouvelles menaces » qui nous guetteraient, placent les réseaux sociaux parmi les plus dangereuses. En regardant, en écoutant, certains médias, on a même l’impression que tous les malheurs de la planète ont été provoqués par ces réseaux et en particulier Facebook, créé seulement il y a 15 ans.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
La chute du mur de Berlin c’est aussi la libération du totalitarisme communiste en Europe ! La voici telle que je l’ai vécue : https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/j-avais-20-ans-en-roumanie-a-la-chute-de-ceausescu-20191106
Il y a trente ans le mur de Berlin tombait et avec lui s’effondrait l’idéologie communiste. Même s’il ne reste aujourd’hui dans le monde que deux régimes vraiment communistes – Cuba et la Corée du Nord -, quelques pays continuent à s’en inspirer et à appliquer, au moins partiellement, les méthodes socialistes-marxistes pour leur économie ou leur système politique. Parmi eux, le Venezuela, la Mongolie, le Vietnam, le Laos, le Cambodge, plusieurs pays africains dont le Zimbabwe ou la Tanzanie et, pour ce qui est du parti unique, la Chine. Il existe d’énormes différences entre ces pays et l’on doit toujours rappeler que l’essor économique de la Chine date du moment où elle a opté pour le capitalisme. Elle n’aurait jamais atteint le niveau qui est le sien actuellement si elle n’avait pas fait ce choix. La mondialisation, le capitalisme, ne sont certes pas sans défauts. Mais, il faut apparemment le marteler encore et encore, le monde ne s’est jamais aussi bien porté qu’aujourd’hui.
La Californie est en train de devenir une nouvelle France. On préfère les pauvres aux riches, on fait tout pour taxer et chasser les plus fortunés. Sauf que là-bas non plus, ça ne marche pas. Cela provoque même l’effet contraire.
Pascal Perri a raison. C’est bien la dernière chance pour nos retraites. A condition que la réforme soit la bonne, sinon les conséquences seront encore plus dramatiques. A première vue, la réforme de Macron paraît juste. Elle semble « un progrès démocratique sans précédent ». Finis les dizaines de régimes différents, finis les privilèges et autres avantages dans le public. Tout le monde serait logé à la même enseigne et seuls ceux qui auraient accompli une carrière complète auraient droit à une retraite conséquente basée sur des points cumulés durant une vie de travail. Toutefois, les risques sont grands de voir cette réforme prématurément amputée d’une grande partie de ses objectifs. Lorsqu’il a écrit son livre, Pascal Perri anticipait déjà ce qui se passe aujourd’hui. Les syndicats protestent et contestent, les grèves s’accumulent et les grands « privilégiés » du public ne veulent pas (ou plutôt ne veulent pas risquer de) perdre leurs retraites payées par les contribuables.
Lors de cette rentrée scolaire, plus de 18 000 nouveaux élèves de Floride ont profité des « vouchers » (chèques éducation). Ils s’ajoutent aux 100 000 autres qui sont déjà dans des écoles bénéficiant de ces chèques. En mai dernier, le gouverneur DeSantis a créé un programme qui facilite la distribution et l’accès des familles modestes à ce système. Les bénéficiaires proviennent à plus de 71 % des familles de couleur et hispaniques. Plus de 87 % d’entre elles ont un revenu égal ou inférieur au seuil de pauvreté. L’objectif est évident : donner la possibilité aux familles pauvres de choisir l’école de leurs enfants.
Aux multiples exploits français, on peut rajouter l’énorme coût des transports publics. Et parmi ceux-ci, les TER (Transport Express Régional) sont sûrement les champions. C’est ce qui ressort du dernier rapport de la Cour des comptes qui confirme d’ailleurs des travaux sur le même sujet publiés par l’IREF.
On peut craindre le pire avec cette Convention citoyenne pour le climat que vient de mettre en place le gouvernement (nouvelle manifestation de cette maladie bien française qui consiste à créer un organisme public pour chaque problème afin… d’en repousser la résolution, bien entendu). Cent cinquante citoyens tirés au sort (sic !) vont faire des propositions « permettant de réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030.
Donald Trump est vraiment une star : épié, scruté, vilipendé, applaudi, méprisé, porté aux nues, il attire tous les regards et ne laisse personne indifférent. Ses défauts sont indubitables, son…
Il est très probable que les étudiants américains apprécient plus les riches que Thomas Piketty. On sait que les frais d’inscription dans les universités sont élevés aux Etats- Unis mais,…