A la veille d’une réunion décisive sur le budget, où la censure du gouvernement est en jeu, quoique le scénario semble peu probable du fait que le RN ne la voterait pas, les socialistes continuent de demander à François Bayrou de retirer ses propos sur “le sentiment de submersion” migratoire, mais le gouvernement les appelle à ne pas prendre en “otage” les finances publiques, “sujet numéro un pour notre pays”. “Nous souhaitons qu’il n’y ait aucune prise d’otage de quelque nature que ce soit sur le budget”, a déclaré mercredi Sophie Primas dans son compte-rendu à la presse du Conseil des ministres. “Les Français ne comprennent pas cette bataille de mots”, a-t-elle ajouté, après que les socialistes ont demandé à François Bayrou de retirer notamment ses propos sur la “submersion” migratoire. Elle assure que les “négociations sont en cours” entre les députés et sénateurs qui se réuniront jeudi en commission mixte paritaire (CMP) pour essayer de trouver un compromis sur le projet de loi de finances pour 2025.
Le Parti socialiste, qui cherche à obtenir des concessions en échange d’une non-censure sur le budget, a annulé mardi une réunion prévue avec le gouvernement, après des propos de François Bayrou sur la “submersion” migratoire qui ont fait hurler toute la gauche. Ce refus de la gauche de voir une « submersion », qui saute pourtant aux yeux de quiconque sort des trois arrondissements rive gauche de Paris, est difficile à comprendre dans la mesure où faire venir une main d’œuvre peu qualifiée d’Afrique, ou du Proche Orient, peut se faire au détriment des ouvriers et employés que le PS, en tant que parti de gauche, est censé vouloir défendre.
3 commentaires
le comportement des socialistes est indécent mais il est à conforme à l’action de ce parti quand il était au pouvoir, le dommage est que quand c’était la droite il n’y ait eu aucune mesure corrective significative. Donc tous ont laissé notre pays lentement dériver, chacun pour préserver les petits avantages d’élus nationaux en partie dépourvus de courage et de sens du bien public.
Vois l’oiseau qui veut s’envoler,rien ne pourra le retenir,le désir n’a pas de frontière.
Les avis des cornichons n’intéressent personne.