Le chef du gouvernement du Groënland a estimé lundi que son pays n’était « pas à vendre » après une énième provocation du président élu Donald Trump selon laquelle il serait d’une priorité absolue pour la sécurité nationale et la liberté à travers le monde, que Washington prenne la propriété et le contrôle de la plus grande île du monde, devenue indépendante du Danemark en 1986 et dotée d’immenses réserves potentielles en métaux stratégiques. Il s’agit peut-être là d’une énième facétie de mauvais goût visant à faire le buzz, conformément au style de celui qui reviendra au pouvoir le 20 janvier, mais aussi sans doute d’un message à la Chine, dont on sait l’appétit, carnet de chèques en main, pour les régions cruciales sur le plan minier. De même, Donald Trump a évoqué la possibilité de reprendre le contrôle du canal de Panama, cédé à l’Etat éponyme il y a une quarantaine d’années, car les tarifs appliqués aux navires américains sont démentiels, au profit, selon lui, de Pékin. Ce qui reste toutefois à vérifier.
Trump voudrait contrôler le Groënland pour qu’il ne tombe pas dans les mains de la dictature chinoise
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