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Etats-Unis : Kamala Harris propose une « économie de l’opportunité » à base d’interventionnisme étatique

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La candidate démocrate à la présidentielle du 5 novembre aux Etats-Unis, Kamala Harris a ébauché sa vision économique, à quarante jours de l’élection face à un Donald Trump en perte de vitesse générale mais crédité par les sondages d’une plus grande confiance dans les dossiers économiques.

Kamala Harris a défendu une « économie de l’opportunité » à base d’interventionnisme étatique mais en priorité via des déductions fiscales. Elle s’est engagée à soutenir les investissements dans l’industrie manufacturière et les petites entreprises, ainsi que les avantages fiscaux pour les familles et les subventions pour la garde d’enfants. « Je suis un capitaliste, a-t-elle clamé. Je crois en des marchés libres et équitables. Je crois en des règles du jeu cohérentes et transparentes pour créer un environnement commercial stable ». Elle s’est engagée à soutenir les secteurs qui « définiront le siècle prochain », notamment les bio-industries, l’aérospatiale, l’intelligence artificielle, la blockchain et l’énergie nucléaire, et a promis de réduire les formalités administratives qui retardent la création de nouveaux projets.

Ses propositions ont été détaillées dans un livre de politique économique de 82 pages publié alors qu’elle terminait son discours à Pittsburgh. Mme Harris y soutient un crédit d’impôt intitulé « America Forward », qui fournirait des dizaines de milliards de dollars pour permettre aux États-Unis de rivaliser avec la Chine et d’autres concurrents. Il prévoit également des avantages supplémentaires pour les investissements réalisés par les entreprises dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et de l’énergie. Le plan prévoit également des incitations à la réduction des émissions dans la production d’acier et de fer, la création de centres de données pour l’IA et un soutien supplémentaire à l’industrie nationale des semi-conducteurs. Le document associe les propositions de dépenses de la candidate aux taxes censées les financer. Son plan industriel coûterait environ 100 milliards de dollars selon son équipe de campagne et pourrait être financé par une TVA fédérale.

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