La présidente de la Commission européenne a annoncé le 17 septembre à Strasbourg la liste des commissaires européens pour le mandat 2024-2029 consécutif aux élections de juin.
La presse française s’est fait l’écho du nombre de femmes : 11 sur 27, soit très légèrement plus de 40 %. Ursula von der Leyen Ursula s’était au départ offusquée que les États membres ne proposent qu’une femme sur cinq noms. « Inakzeptabel ! », s’est-elle écriée. L’annonce de la liste avait d’ailleurs été reportée entre autres pour ce motif.
Le pourcentage définitif (si le Parlement donne son approbation) est encore inférieur à la « parité », pourtant prônée par l’actuelle présidente au début du mandat précédent de 2019-2024.
Au risque de choquer, nous ne partageons pas ce tropisme pour la parité, parité que les Français connaissent bien puisqu’elle a été successivement constitutionnalisée en 1999 et en 2008. D’abord en matière d’accès aux mandats électoraux et fonctions électives ; ensuite, ce qui était encore plus problématique car il s’agissait d’une ingérence de l’État dans la sphère de la société civile, en matière de responsabilités professionnelles et sociales.
Ce qui est stupéfiant, c’est que l’on se concentre sur la question, certes très à la mode, du « genre », mais que l’on ne s’interroge pas en premier lieu sur l’essentiel, à savoir la question de la compétence, au-delà de celle de l’intitulé parfois farfelu ou inquiétant des postes. Certes, 40 % de femmes, mais surtout, combien de commissaires, hommes ou femmes peu importe, compétents et efficaces ?
6 commentaires
… que les propositions initiales des État membres…
Aïe !
pardon
Christian
Croyez-vous honnêtement que les hommes au pouvoir ont boen conduit notre pays et notre UE ? Je rigole de votre commentaire car je constate toujours et encore en 1er lieu que ce sont les femmes surtout les femmes handicapées qui subissent l’injustice sociale, médicale … et politique !
Je ne suis pas choquée, c’est en effet la compétence qui doit prévaloir et non le sexe ou le copinage ou le reclassement. Mais il y a des femmes plus compétentes que certains hommes. Par exemple Séjourné. Aux Affaires étrangères, il était à sa place car j’ai entendu dire qu’il avait le collection compète du Guide du Routard. Bonne lecture pour poser ses fesses sur le siège de Talleyrand, Chateaubriand et Lamartine (entre autres). Mais le nouveau poste qu’on lui a proposé, très technique ça va être dur pour le Petit Chose. Je pense qu’il va s’entourer d’un conseiller comme MacKinsey.
Une certaine proportionnalité entre les genres soit respectée dans les propositions des candidats est souhaitable. Mais aux nominations finales, la parité de genre, surtout si elle prioritaire, est aussi logique que le serait la parité… de taille, de poids, de couleur de cheveux, de pointure de chaussure,…
L’Europe politique étant peuplée par le rebut des différents états, Mme VDL devrait se féliciter qu’il y ait une minorité de femmes !!!
Je suis tout à fait d’accord avec vous, c’est une grande erreur que d’appliquer la parité au final car, tout comme l’habit ne fait pas le moine, le genre ne fait pas la capacité et nous le constatons régulièrement.