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Lettre ouverte aux Français : l’inconséquence confirmée de Lucie Castets et du NFP

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Lucie Castets, « candidate du NFP à Matignon », dont on ne connaît toujours pas le statut mais qui a priori est toujours en congés payés et qui passe son temps à violer l’obligation de neutralité des agents publics, et les quatre représentants du Nouveau Front populaire (La France Insoumise, le Parti communiste, le Parti socialiste et les Verts) ont fait paraître une lettre ouverte aux Français la veille de leur rencontre avec Emmanuel Macron à l’Elysée.

Cette lettre rappelle en liminaire que le NFP a été « placé en tête du scrutin », tout en reconnaissant qu’il ne dispose pas de la majorité absolue. Elle prétend dans ses derniers paragraphes que « la coalition arrivée en tête » doit pouvoir former un gouvernement, ce qui peut apparaître logique, mais ce qui ne l’est pas tout bien considéré : une coalition arrivée première, en nombre de voix et/ou de sièges, pouvant très bien être incapable de former un gouvernement stable à l’encontre d’une coalition a priori moins bien placée. D’ailleurs, les différents partis du NFP ne cessent de s’entredéchirer sous les coups de boutoir de LFI, encore ces derniers jours avec la proposition unilatérale de destitution du chef de l’État !

Elle reprend ensuite la phraséologie de LFI, Lucie Castets n’étant que son clone, en se référant étrangement aux politiques injustes d’Emmanuel Macron et « imposées de façon autoritaire », « contre la volonté du peuple », alors même que ses gouvernements se sont bornés à appliquer la Constitution, article 49-3 compris n’en déplaise à certains.

Elle oppose ensuite, toujours avec le vocabulaire de la gauche de la gauche, le « réinvestissement » dans les services publics, qui coûtent pourtant un « pognon de dingue » aux Français (dixit notre grand Président), à la « poursuite de la cure d’austérité », expression ridicule qui fait fi de la croissance constante du budget et des déficits.

Elle donne ensuite de manière synthétique et vague les éléments fondamentaux de son programme : redresser l’école publique, revaloriser les salaires, rénover thermiquement les logements, donner des moyens à l’hôpital public, rendre la planète habitable. Autrement dit, il s’agit de dépenser plus dans le cadre de politiques qui ne marchent pas ou, pour le dire d’une autre façon encore, il s’agit d’agir sur les conséquences sans traiter des causes, ce qui conduirait à un échec assuré. Jusqu’ici, aucune surprise : le programme de la gauche et de la gauche de la gauche n’est que la fuite en avant vers plus de déficits et plus de dépenses. Il sera noté en revanche qu’un voile pudique est jeté sur les sources de financement supplémentaires.

C’est ensuite que la lettre verse dans l’incohérence. De manière abrupte, un paragraphe avance : « Nous souhaitons rompre avec la logique d’un camp contre un autre » et ce, afin de « travailler ensemble ». Or, le programme économique et social délirant de gauche (très) prononcée n’est à l’évidence pas de nature à recueillir les suffrages de la part de la droite, du centre et même de l’extrême droite. C’est la manifestation de l’incapacité totale de ce regroupement purement électoraliste à former un gouvernement stable.

Quant à l’idée selon laquelle il appartiendrait au Parlement de « discuter sereinement des projets et des propositions de loi », elle relève de la plaisanterie tant La France Insoumise a attaché son nom à la « bordélisation » de la vie politique en général et à celle de l’Assemblée nationale en particulier. Opposer dès lors les « valeurs de justice, de liberté et d’ouverture » au « discours de haine » fait penser à l’inversion des valeurs chère à la novlangue.

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