Nice Matin (20 août 2024) nous informe du dernier « fait divers », selon l’expression consacrée, cette fois à Menton. Le 16 août, un mineur de 15 ans (!) a réitéré des faits de la semaine précédente et du jour même en refusant d’obtempérer après une conduite dangereuse. Le « jeune », comme on dit, a foncé en scooter sur un fonctionnaire de police qui tentait de le contrôler et il l’a blessé au genou avant d’être finalement arrêté avec force difficulté par les forces de l’ordre.
O surprise ! le « jeune » est, comme on dit là encore, « défavorablement connu des services de police ». Il a été placé sous contrôle judiciaire (donc rapidement relâché) et il doit être jugé par le tribunal des enfants le 12 septembre prochain. D’ici là, on peut supposer qu’il tremblera à la seule pensée de la gravité de la peine qui s’abattra sur lui, excuse de minorité prise en compte, s’il est effectivement déclaré coupable et condamné.
« La police se fait une nouvelle fois agresser ! », a immédiatement réagi Jean-Luc Mélenchon sur les réseaux sociaux depuis son lieu de villégiature au Venezuela. « C’est une réalité : la police se fait agresser », s’est empressé d’écrire Manuel Bompard, le coordinateur de La France insoumise. Nier la réalité de telles agressions, c’est « jeter le discrédit sur toute l’institution policière », a confirmé le député LFI Louis Boyard. Des parlementaires LFI se sont même rendus au commissariat de police de Menton pour apporter leur soutien ému aux fonctionnaires de police si souvent accusés de racisme et de pratiques discriminatoires.
P.S. : le paragraphe précédent est entièrement « controuvé ». LFI, si prompte à s’indigner, fût-ce au mépris de la présomption d’innocence, est resté coite. Les déclarations susmentionnées étaient évidemment un pastiche de « la police tue », expression chère à l’extrême gauche. Nous n’avons pas plus vu de réactions indignées de la part de la gauche de la gauche en général et des écologistes politiques en particulier.
