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Le climat et les vrais chiffres : les bonnes réponses

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Chers lecteurs,

Vous avez été très nombreux à lire notre quiz et à répondre aux 7 questions. Nous avons reçu plus de 700 réponses dont seulement 18 correctes (7/7). Vous avez été 91 à répondre correctement à 6 questions sur 7 et seulement 14 d’entre vous ont eu tout faux.

Comme l’écrit le lecteur qui nous a proposé ce quiz, « Les questions portent sur des faits (versus des opinions) mesurables. Mais mesurable ne signifie pas pour autant incontestable car la mesure est par nature incertaine. En effet, certains des phénomènes physiques sur lesquels portent les questions sont complexes à définir : notamment la température moyenne du globe, concept qui a fait l’objet de conventions de définition entre scientifiques, conventions qui ne suscitent heureusement pas de controverses mais qui débouchent finalement sur une « donnée » très sophistiquée exprimée d’ailleurs par plusieurs « indicateurs », tous pertinents mais parfois différents.

Et ce n’est pas tout : prenons une nouvelle fois l’exemple de la température et, ce qui nous intéresse en premier lieu, son évolution dans le temps, donc la comparaison de mesures effectuées à des dates différentes. Le nombre de stations météo a considérablement augmenté, les données de certaines stations doivent être corrigées parce que leur environnement a été modifié (notamment par l’urbanisation), les technologies de mesure ont extraordinairement progressé (rayons laser, mesures par satellites, utilisation de l’électronique etc) donc la comparaison entre les mesures d’aujourd’hui et celles d’il y a un siècle doivent être faites avec cette prudence à l’esprit. Mais si certaines vérités sont difficiles à établir voire douteuses, il y a des contre-vérités qui doivent être signalées et même dénoncées quand elles ont pour conséquence de désespérer et de culpabiliser le peuple, sans aucune raison éthiquement valable.

Voici les bonnes réponses au quiz données par notre lecteur à partir de l’ouvrage de Christian Gerondeau « Le climat par les chiffres. Sortir de la science-fiction du GIEC. Trente ans de mensonges » . La bonne réponse est en gras ainsi que le commentaire.

  1. Les particules dans l’air à Paris en 2020 vs 1960 ont

–             Plus que triplé

–             Eté plus que divisées par trois ? Source Airparif. En fait le nombre de particules a été divisé par 20. En contrepoint, il serait objectif de dire que les NOx n’ont en revanche pas diminué. Un  ami a écrit le commentaire ci-après : Les particules fines ont évidemment énormément diminué avec l’arrêt de l’utilisation du charbon, le filtrage des fumées, les filtres à particules sur les véhicules. Il ne reste plus que l’usure des pneus (plus importante pour les autos électriques, car plus lourdes) et le sable du Sahara.

D’ailleurs, le nombre de morts dus à la pollution est passé de 48 000 en 2010 à 20 000 maintenant.

–             Entre les deux

2. Depuis 30 ans les océans ont monté en moyenne

–             Plus de 1cm par an

–             Entre 4mm et 1 cm par an selon les 3 tranches de 10 ans

–             Moins de 4 mm par an. Source : le marégraphe de Brest …ou de Marseille …ou n’importe quel marégraphe dans le monde ! Certains mesurent le niveau des mers depuis plus de 3 siècles (avec les bémols indiqués ci-dessus). Il y a un débat pour savoir si la valeur moyenne de 3mm constatée depuis 3 siècles a connu une accélération depuis une cinquantaine d’années pour passer à 4mm. Le débat n’est pas tranché. Par mesure de sécurité, j’ai donc proposé 4mm au lieu de 3. Dans tous les cas, on est très loin des scénarios alarmistes que media et ministres se plaisent à présenter. Ne vendez pas à vil prix vos villas au bord de l’eau ! 

3. Au cours des 20 dernières années, les tempêtes

–             Sont restées dans la fourchette antérieure (75 à 125 par an). Source International Disasters Data Base. Alors oui, qu’est-ce qu’une tempête ? On doit pouvoir en disserter comme du sexe des anges. Il n’est vraiment pas avéré qu’il y en ait davantage. Ce qui est sûr c’est qu’on en parle davantage, ne serait-ce que pour une bonne raison. L’augmentation de la population et de sa richesse font que des tempêtes analogues à celles du passé font plus de dégâts matériels, qui plus est,  dans un contexte où les fluctuations de la nature, bien qu’intemporelles, sont de plus en plus mal acceptées. 

–             Ont un peu augmenté (125 à 175 par an)

–             Ont beaucoup augmenté (plus de 175 par an)

4. Dans les pays les plus émetteurs de CO2, l’espérance de vie est

–             Plus élevée. Source Banque Mondiale. Quoi de plus logique ? Le niveau de vie et de santé publique sont largement corrélés au niveau de développement économique. Et celui-ci est étroitement lié avec la consommation d’énergie (dont nous aurons le plus grand besoin pour poursuivre l’aventure humaine) Actuellement l’énergie est très majoritairement produite par les énergies fossiles donc nécessairement associée à l’émission de CO2. CQFD. Au passage, rappelons que le CO2 n’est pas un polluant et signalons que l’augmentation de sa concentration dans l’atmosphère favorise les rendements agricoles et donc les moyens de nourrir les habitants de notre planète.

–             Similaire

–             Moins élevée

Que celle dans les pays les moins émetteurs de CO2

5. L’accroissement annuel du CO2 dans l’atmosphère du fait de notre pays représente

–             Plus de 0,2 pour cent de la quantité existante

–             Moins de 1 dix millième. Une logique tout simplement élémentaire voudrait qu’on en conclue que notre contribution au « problème » du CO2 est inexistante et qu’il ne peut donc s’agir d’une priorité de l’action publique.

–             Entre les deux

6. Entre2015 et 2022 la température moyenne du globe a

–             Diminué d’un dixième de degré. Source Hadley Centre de l’Université britannique East Anglia Indicateur Hadcrut5. Acceptons que le sujet de la température moyenne du globe reste discutable comme dit en préambule. Reconnaissons aussi que j’ai été facétieux en choisissant 2015 comme point de départ de la comparaison car 2015 fut une année chaude. Mais tout de même, on doit se réjouir qu’un indicateur parfaitement sérieux (il fait partie de ceux utilisés par le GIEC) nous apprenne que la période récente n’a pas vu d’augmentation de la température moyenne pendant 7 ans. Ça ne nous protège en rien pour les années futures mais c’est une excellente nouvelle dont la diffusion n’a pas connu la moindre publicité.

–             Augmenté de plus de 3 dixièmes

–             Entre les deux

7. Depuis 50 ans, les précipitations moyennes à la surface du globe

–             Sont restées stables dans la fourchette de 800 à 900 mm par an. Source Institut Royal Néerlandais KNMI. Il y a consensus sur le sujet. Bien que le consensus en matière scientifique n’ait aucune valeur particulière, ça évite les discussions oiseuses. Mais des esprits chagrins nous expliquent déjà que cette moyenne stable masque des évènements extrêmes. Nous leur proposerons de lire la réponse à la 3ème question et espérerons que le catastrophisme abandonne leur esprit.

–             Ont diminué

–             Ont augmenté

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4 commentaires

Philippe A. Charlez 1 septembre 2023 - 6:44

Dans les pays les plus émetteurs de CO2, l’espérance de vie est – Plus élevée.
La question est très tendencieuse et ce n’est pas nécessairement vrai. L’américain émet deux fois plus de CO2 que l’européen et son espérance de vie est légèrement inférieure. Le vrai paramètre est le seuil énergétique de l’ordre de 35 MWh/an. En dessous l’espérance de vie s’effondre. Il faut faire attention à véhiculer ce genre de choses. Cordialement

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JR 1 septembre 2023 - 7:58

Bonjour, le seul salut est une liste électorale, c’est le moment des européennes: https://climatetverite.net/2023/09/01/philippe-herlin-pour-une-liste-anti-transition-energetique-aux-europeennes/ Merci

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Roven 10 septembre 2023 - 7:09

Article vivifiant, merci beaucoup : enfin une autre voix que la bien-pensance actuelle ressassée et relayée partout sans savoir…. Ces chiffres mériteraient une large diffusion et une discussion nationale.
La défaillance de l’éducation nationale d’une part et l’immigration d’autre part ont eu pour conséquence d’abaisser considérablement le niveau d’instruction, d’où 2 conséquences majeures :
– le sentiment de ne plus être capable de maîtriser quoi que soit dans son environnement immédiat, qu’il soit familial, social, économique ou politique. Ceci développe une incertitude, voire une anxiété générales. La population devenue craintive est donc devenue prompte à s’enflammer (c’est le cas de le dire pour le climat), de même que la naïveté des africains les asservit à la propagande russe,
– sur ce terreau vulnérable, la peur du réchauffement est utilisée par la propagande politique, notamment d’extrême gauche, comme alibi pour imposer ses mesures idéologiques, sociales, règlementaires et fiscales. La noblesse et l’urgence de la cause ainsi présentée bloquent alors toute contestation et justifient l’agitation et la remise en cause de nos libertés.
Gare, le rouge est passé au vert…

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Yuropp 14 octobre 2023 - 9:18

« Au passage, rappelons que le CO2 n’est pas un polluant et signalons que l’augmentation de sa concentration dans l’atmosphère favorise les rendements agricoles et donc les moyens de nourrir les habitants de notre planète. »
On peut en dire autant des NOx (sauf à écrouler le Ph des eaux de pluie). Par contre, il est exact que les poumons de parisiens n’apprécient pas. Ministres et « grands chefs écolos » inclus.

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