Ces derniers jours, le monde du basket américain est secoué par une étonnante polémique. Un site internet spécialisé dans le basketball, Hoops Addict, a publié un article dans lequel il recense les salaires des différentes mascottes qui officient lors des matchs. La première des surprises, c’est que l’on peut gagner sa vie en faisant ce travail. Si la moyenne des salaires oscille autour de 60 000 dollars par an, Rocky The Mountain Lion, la mascotte de l’équipe de Denver, la mieux payée, en touche près de 625 000.
La polémique vient des joueuses de la NBA féminine, la WNBA. Diana Taurasi, la joueuse de basket la mieux payée du monde, perçoit 228 094 dollars, soit près de trois fois moins que Rocky The Mountain Lion. On peut comprendre la frustration de cette jeune femme et il n’en fallait pas moins pour déclencher l’ire des féministes. Rongées par le « wokisme », elles hurlent au machisme et à l’oppression des femmes, nous voici en pleine guerre des sexes. Alors que la raison de cet écart est purement économique.
La NBA a généré environ 10 milliards de dollars pendant la saison 2021-2022 alors que la WNBA devrait, pour sa part, ne produire que 60 millions de dollars de revenus sur la même période tout en ayant un déficit structurel de 10 millions par an. La rémunération des joueurs, quel que soit leur sexe, ne trouve donc pas son origine dans le sexisme supposé du basket, mais dans la capacité des individus à générer des revenus. Admettre cela n’est pas machiste, simplement objectif. Le jour où la WNBA générera plus de richesses que la NBA, les joueuses seront mieux payées que leurs homologues masculins et personne n’y trouvera rien à redire.
1 commenter
Bon article. Néanmoins on n’évoque pas le politiquement correct qui fait « führer » dans le sport sur toute la planète !!