Invité par l’ALEPS pour une conférence, le professeur (Université de Berlin, Sciences-po) Markus C. Kerber a rappelé qu’il était aussi le fondateur du think tank Europolis qui publie régulièrement des articles, des notes et des ouvrages. Parmi ceux qui ont attiré notre attention un petit livre d’entretiens, paru il y a quelques années, avec l’historien et philosophe Ernst Nolte, disparu en 2016. Il se veut un complément à son ouvrage, « Le troisième mouvement de résistance : l’islamisme ».
Ernst Nolte est surtout connu en France pour son essai provocateur « La guerre civile européenne » dans lequel il replace le nazisme dans le contexte initié par la révolution bolchévique de 1917 et qui a provoqué une tragique réaction en chaîne jusqu’en 1945. Il démontre avec plein d’arguments, l’existence d’un « nœud causal » entre la révolution bolchevique et l’apparition du fascisme et du nazisme. Dans le débat avec Kerber, Nolte revient sur ces idéologies qu’il compare avec l’islamisme qui est, pour lui, une « régression de l’islam », une religion « pas encore touchée par les Lumières ». D’un côté, un Etat fort, de l’autre le califat. Les deux soumettent les individus et la société entière aux dogmes du parti ou de la religion. Ce qui étonne – et inquiète – Nolte est l’attirance qu’exercent (ou ont exercé) ces totalitarismes d’une cruauté inimaginable.
Aujourd’hui, l’islamisme est en progression car il est dans sa nature de conquérir de nouveaux territoires. La paix, dans les écrits islamiques, coïncide avec l’expansion et l’occupation de nouveaux territoires. C’est pour cela que Nolte n’entrevoit pas vraiment la fin du terrorisme islamiste. La haine de l’Occident et de ses valeurs et trop forte et le nombre de musulmans qui vivent en Occident est extrêmement important. Cela encourage les islamistes dans leur guerre
Pour se procurer le livre : aleps.contact@gmail.com ou https://www.europolis-online.org/publikationen/ich-bin-kein-prophet/
