L’Assemblée nationale a définitivement adopté jeudi 16 décembre, en dernière lecture, le projet de loi de finances (PLF) pour 2022, le dernier du quinquennat, dénoncé par l’opposition comme un budget de campagne.
L’examen du PLF 2022 s’est distingué par le vote de très nombreux amendements du Gouvernement pour inscrire de nouvelles dépenses : plan d’investissement France 2030, plan « Marseille en grand », contrat d’engagement jeune pour les moins de 25 ans, bouclier tarifaire pour lutter contre la flambée des prix de l’énergie et d’autres mesures d’ordre mineur.
Douze milliards d’euros de dépenses publiques ont ainsi été ajoutés en première lecture et 500 millions en nouvelle lecture.
Le groupe LR a dénoncé une augmentation de 680 Mds€ de la dette publique pendant le mandat d’Emmanuel Macron. Sans attendre, 71 députés, en grande majorité issus des rangs de la gauche, ont déposé un recours devant le Conseil constitutionnel en brocardant la « sous-évaluation chronique et manifeste des prévisions de recettes » et estimant que « la disproportion entre autorisations d’engagements et crédits de paiements ouverts contrevient au principe à valeur constitutionnelle de sincérité budgétaire ».
Le texte repose, en effet, sur une prévision de croissance à 6,25% pour 2021 et 4% pour 2022, le déficit atteignant 8,2% en 2021 et 5% en 2022.
Il est malheureusement à craindre que cette facture, déjà salée en soi, ne viennent encore s’alourdir avec le temps, les gouvernements successifs ayant la fâcheuse habitude de surévaluer la croissance de l’année future et de faire voter des PLFR (projets de lois de finances rectificatifs). A quand un plan de rigueur ?
3 commentaires
Le projet de loi de finances pour 2022 adopté : le Gouvernement alourdit encore la facture
Bonjour,
Depuis plus de 10 années hors budget la France emprunte plus de 200 milliards pour « boucher tous les trous » . Seuls les remboursements apparaissent
Nous sommes en déficit depuis 1976 en continu
Cet déficit provient essentiellement de la différence entre :
Augmentation de la durée de vie (23 années depuis 1945 soit de 7 h par)
et la diminution des temps de travail et d’activité.
Il manque 25% de PIB soit 25% d’heures travaillées puisque c’est proportionnel, pour que le pays soit sans déficit. Soit 11.500h de moins par salarié sur la durée de vie.
Cela pourrait représenter 40h et 65 ans de suite pour être sans déficit voire un plus.
Puis pour la pérennité : Etablir la durée d’activité proportionnelle à la durée de vie des retraités.
http://www.danielmoinier.com
6 livres sortis, le dernier :
« Pourquoi la France est en déficit depuis 1975 ? Analyse – Solutions »
Le projet de loi de finances pour 2022 adopté : le Gouvernement alourdit encore la facture
Bonjour,
Depuis plus de 10 années hors budget la France emprunte plus de 200 milliards pour « boucher tous les trous » . Seuls les remboursements apparaissent
Nous sommes en déficit depuis 1976 en continu
Cet déficit provient essentiellement de la différence entre :
Augmentation de la durée de vie (23 années depuis 1945 soit de 7 h par)
et la diminution des temps de travail et d’activité.
Il manque 25% de PIB soit 25% d’heures travaillées puisque c’est proportionnel, pour que le pays soit sans déficit. Soit 11.500h de moins par salarié sur la durée de vie.
Cela pourrait représenter 40h et 65 ans de suite pour être sans déficit voire un plus.
Puis pour la pérennité : Etablir la durée d’activité proportionnelle à la durée de vie des retraités.
http://www.danielmoinier.com
6 livres sortis, le dernier :
« Pourquoi la France est en déficit depuis 1975 ? Analyse – Solutions »
Le projet de loi de finances pour 2022 adopté : le Gouvernement alourdit encore la facture
Vos mesures préconisées, M. MOINIER, ne règleront rien !
Il faut, à mon sens :
– Baisser les dépenses publiques à ce jour de 70 % du P.I.B. à 30 % comme sous Pompidou.
– Revenir aux 40 heures
– Remercier tous les fonctionnaires qui devront intégrer le secteur privé, sauf ceux assurant les fonctions régaliennes de l’état
– La retraite à 65 ans