Le Sénat a adopté, hier, un amendement à la loi sur le séparatisme, donnant au gouvernement le pouvoir de dissoudre une association qui interdit à des personnes la participation aux réunions en raison de « leur couleur, leur origine ou leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ». L’amendement vise à remettre le bon sens au cœur des organisations associatives.
Cet amendement a été voté par les élus écologistes et socialistes, signe du danger que représente la banalisation de ce genre de réunions. La liberté d’association est un principe central dans une démocratie, mais elle implique la responsabilité de chacun des acteurs associatifs. Surtout, l’université et les associations qui y ont cours doivent respecter le principe d’universalité.
Mais, dans la mesure où le gouvernement a dissous l’organisation Génération Identitaire pour non-respect des valeurs républicaines, ne devrait-il pas dissoudre l’UNEF pour les mêmes motifs puisqu’elle a reconnu qu’elle organisait des réunions interdites aux blancs ?