Une étude du Financial Times montre que le taux des emprunts à destination des débiteurs classés triple C, c’est-à -dire en très mauvaise situation financière, est au plus haut niveau depuis la crise de 2007.
Le constat est préoccupant car il rappelle les origines de la dernière crise financière mondiale : la multiplication de prêts risqués qui n’allaient pas pouvoir être remboursés.
La situation actuelle est la conséquence de deux évènements récents liés à la crise Covid aux États-Unis. D’une part, l’inondation, sans commune mesure, du marché en liquidités par la Réserve fédérale pour soutenir l’économie. D’autre part, la promesse de Joe Biden d’un immense programme de relance à hauteur de 1,9 trillion de dollars.
« L’argent facile » a pour effet de gonfler l’optimisme des créanciers et fausse le marché. L’histoire nous dira si les conséquences dramatiques de 2007 vont se reproduire…