Le Digital Markets Act (DMA) défendu par Thierry Breton a pour objectif d’assurer une concurrence loyale entre les acteurs du numérique. Mais, paradoxalement, il pourrait freiner la diversité des offres proposée aux clients et obliger les géants du numérique à rendre payant certains de leurs services, estime Jean-Philippe Delsol.
La Commission européenne a publié en décembre deux projets de règlement relatifs au secteur digital, dont le Digital Markets Act (DMA) , avec l’objectif de les faire adopter en 2022 après débat.
Le DMA a vocation à assurer la loyauté des relations commerciales entre les grands acteurs numériques et leurs partenaires commerciaux, à accroître la compétitivité, l’innovation et l’offre du secteur et à en faire baisser les prix. A cet effet, son objet est de réguler les plateformes de marché qu’utilisent les professionnels et l’ensemble des services offerts aux consommateurs finaux : moteurs de recherche, services d’intermédiation en ligne aussi bien que de vidéo partagée ou de stockage, y compris dans les nuages, réseaux sociaux…
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