Malgré le shutdown, les créations d’emplois en janvier ont dépassé toutes les prévisions aux Etats-Unis : 304 000, dont 296 000 dans le secteur privé, alors que les économistes en prévoyaient moins de 140 000.
Elles ont été importantes dans la plupart des industries, notamment dans la construction (52 000) et la fabrication de biens durables (20 000). Dans le secteur manufacturier, elles ont augmenté de 261 000 en 2018, dont 80% dans les biens durables. La hausse de l’emploi a été en moyenne de 234 000 par mois au cours des 12 derniers mois et de 241 000 au cours des trois derniers mois. Cela a contribué aussi à une nouvelle hausse du taux d’activité, qui a atteint 63,2%, soit une hausse de 0,5 point l’année dernière.
Les gains horaires moyens ont progressé légèrement de 3 cents, portant l’augmentation générale annuelle à 3,2%. Ce chiffre évolue à la hausse, les employeurs se faisant concurrence pour attirer un nombre de travailleurs en diminution. On s’attend à ce qu’il approche 3,5% ou plus d’ici la fin de 2019. En même temps, le Dow Jones a dépassé 25 000 points et a réalisé le meilleur mois de janvier depuis 30 ans.
Malgré le plus long shutdown de l’histoire des Etats-Unis, les oppositions systématiques des Démocrates et un ralentissement de l’économie mondiale, la machine américaine de créations d’emplois continue sa route. Il serait dommage de l’arrêter. Le plus gros problème politique est maintenant le commerce international. Si le président Trump retire sa menace des taxes sur les voitures, remplit sa promesse de négocier dans le cadre du nouveau Nafta pour éliminer les tarifs sur l’acier et l’aluminium à l’encontre du Canada et du Mexique et conclut un nouvel accord commercial avec la Chine, la croissance pourrait même s’accélérer.
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On peut toujours rêver
Si cela pouvait ne serait-ce qu'inspirer notre gouvernement qui penche de plus en plus vers la gauche cela tiendrait déjà du miracle, mais je rêve…