En 1983, Jean-Pierre Chevènement démissionnait du poste de ministre de la Recherche pour protester contre « la parenthèse libérale » du deuxième gouvernement Mauroy. Fin août 2014, Arnaud Montebourg est limogé du poste de ministre de l’Economie pour avoir demandé un changement de la politique économique du gouvernement qu’il considère comme pro-entreprises (c’est-à-dire libérale). Les deux exemples montrent l’aversion des politiques envers le libéralisme économique. Et, dans les deux cas, les ministres se trompent.
En 1983, les socialistes se convertissaient à la politique du « ni-ni » après la catastrophe des nationalisations, tandis que la politique « libérale » décriée par Montebourg est aussi éloignée du libéralisme économique que l’est François Hollande de Tony Blair. Voici, à titre comparatif, l’austérité à la française et celle qu’il faudrait mettre en place ou pratiquée dans les autres pays.
Ce que fait le gouvernement ou l’austérité à la française | Ce que devrait faire le gouvernement ou la vraie austérité | |
Dépenses publiques | Baisse de 50 Mds d’euros sur 3 ans | Baisse de 50 Mds d’euros par an pour arriver au niveau de l’Allemagne en 3 ans |
Fonctionnaires | Aucune véritable réforme | Il faudrait supprimer 1 600 000 postes de fonctionnaires pour être dans la moyenne de l’OCDE |
Marché du travail | Aucune véritable réforme | Supprimer les articles les plus contraignants du Code du travail et accorder la liberté de licencier aux entreprises de moins de 10 salariés comme en Allemagne |
Fiscalité | Aucune véritable baisse de la fiscalité (après une forte hausse de la fiscalité des entreprises en 2012) | Ramener l’IS français (38 %) dans la moyenne européenne (22.9 %), donc le baisser de 15 points. |
Où est donc l’austérité en France ? Il aurait suffi à Arnaud Montebourg de comparer avec ce qui s’est passé dans les autres pays. L’Espagne a remplacé un seul fonctionnaire sur 10 partant à la retraite. Le Portugal a baissé le nombre de fonctionnaires et leurs salaires (jusqu’à 20 % de réduction sur la fiche de paye). Même la Grèce l’a fait : 150 000 postes de fonctionnaires supprimés entre 2011 et 2014, soit 20 % du total ! Tandis qu’en Grande-Bretagne, la baisse de 600 000 du nombre de fonctionnaires, la réduction de l’impôt sur les bénéfices des sociétés de 28 à 23%, soit 13 points de moins qu’en France, l’encouragement de la création d’entreprises ont été autant de facteurs de relance de son économie. Car, là aussi, M. Montebourg se trompe. Tous ces pays qui ont mis en place une vraie austérité connaissent un retour de la croissance. 2.4 % en rythme annuel en Espagne et au Portugal, 3 % en Grande-Bretagne. Même la Grèce connaît un rebond économique.
Le nouveau gouvernement Valls devrait s’en inspirer et tourner le dos aux recettes qui ne marchent jamais. Les actes montreront s’il a bien compris la leçon.
3 commentaires
Livre de chevet…
Nos élus, à commencer par leur flanby-en-chef, ne connaissent pas le "principe de Peter", livre qu'il devraient, non consulter, mais étudier!
Tous ont atteint depuis longtemps leur seuil d'incompétence….et ils s'incrustent comme des morpions jusqu'à la mort de la bête….la France!
Tout dirigeant d'entreprise PRIVÉE sait adapter le niveau de ses dépenses à ses recettes, faute de quoi: dépot de bilan….c'est du bon sens!
Et les représentants(?) du peuple Français, notamment les députés, à part discuter du sexe des anges et surtout conserver leur part du gateau, que font-ils d'efficace pour le pays? RIEN.
Foutez-moi ça dehors et taillons dans le vif!
L'incurie
Le socialisme se résume à une pensée dogmatique vide de sens et de réalisme qui n'existerait pas si le secteur privé n'était pas là pour financer ses errements.
Le socialisme ne peut perdurer puisqu'il ne repose que sur le virtuel, l'irréel, le vide et le mensonge; il ne survit que le temps nécessaire à la protection de ses adeptes, qui cachent derrière ce dogme leurs faiblesses, pour obtenir de leurs "penseurs" protection en contrepartie de leur aveuglement et cotisations. Des métiers inutiles mais rémunérés grâce à ceux qui ne sont pas socialistes, jusqu'à ce que ceux là – comprenant qu'ils alimentent et supportent de lâches incapables – cessent toute action et création de richesses.
Le socialisme n'étant plus alimenté par l'argent des autres, meurt ainsi.
Sachant qu'il faut en moyenne 30 ans à ceux qui savent pour construire et autant pour détruire le Pays (voir le cycle "socialiste" de 1980 à ce jour) l'on peut se faire une idée précise des conséquences sur notre niveau de vie et endettement futurs.
Concernant les cycles socialistes qui durent de plus en plus longtemps grâce au 30 glorieuses, L'on peut parler de cycles imbéciles qui nous font perdre des dizaines d'années de gestion catastrophique, d'autant plus difficiles à compenser que la connerie s'amplifie au lieu de régresser.
Impossible à faire comprendre aux Françaises et aux Français ces évidences car nos compatriotes sont incultes économiquement.
Ainsi, notre nation est faite pour rester médiocre, pauvre, lâche et sectaire donc socialiste..!
Vive l'austérité!
Shakia Mouni disait déjà il y a 2600 ans que "la maladie, la vieillesse, la mort ne sont rien comparés à l'ignorance". L'éduc Nat' nous produit depuis des décennies des cancres diplômés n'ayant pas les bases pour lire, écrire compter, et surtout pour se livrer au Libre-Examen. Notre peuple n’est donc plus apte à la réflexion indispensable pour l’exercice de la démocratie, de la Liberté d’entreprendre et de la lutte contre la corruption.
Il est incapable d’expulser les parasites en col blancs que sont les élus contre productifs, les rentiers de situation, et les imposteurs qui grouillent parmi les fonctionnaires.
Il est incapable de lourder délinquants en basket shoes les « manifestants pour Gaza » qui ornent de croix gammées la République et les murs de nos institutions. (Et qui se foutent des massacres en Moyen Orient)
Il ne comprend pas l’urgence à ne jamais relâcher sur le sol national les multirécidivistes qui ne pourront pas s’intégrer chez nous, à expulser les demandeurs d’asiles qui exigent le Hala, etc.
Liste ô combien incomplète mais nécessaire !