L a longue liste des aides à l’emploi des jeunes imaginées depuis 1970 par nos politiques débouche toujours sur le même résultat : échec complet. Pourquoi ? Parce que les subventions signifient des impôts et des créations d’emplois en moins par les entreprises.
Le chômage est « la grande priorité » de nos politiques depuis 35 ans ! De gauche ou de droite, leur objectif déclaré a été la baisse du chômage, en particulier celui des jeunes. Et, à chaque fois, ils ont échoué. Mais ils continuent à proposer les mêmes mesures. Alors que le nombre de chômeurs frôle les 3 millions de personnes, le gouvernement socialiste adopte une mesure qui a déjà fait ses preuves : les emplois subventionnés pour les jeunes. On les appelle les « emplois d’avenir ». Le ministre du Travail, Michel Sapin, veut en créer 100 000 dès le début de l’année prochaine et 50 000 en 2014. Soit environ 150 000 emplois financés à 75 % par l’Etat et pour un coût d’environ 1.5 Milliards d’euros. Est-ce de nature à résorber un chômage qui frappe aujourd’hui 23 % des moins de 25 ans ?
Visiblement, on n’a toujours pas compris en haut lieu que ces emplois (ce qu’on voit) seront financés grâce à l’argent public pris dans la poche des contribuables et des entreprises (ce qu’on ne voit pas). Comment demander alors aux entreprises de créer des emplois alors qu’on augmente les impôts ? De plus, ces « emplois d’avenir » reçoivent deux fois plus de subventions quand ils sont créés dans le secteur public et parapublic ! Or ce sont les entreprises privées qui créent les emplois « durables », tels que les souhaite le gouvernement. Le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, se réjouit même en constatant que « A partir de janvier, 6 000 étudiants sur critères sociaux pourront trouver pour trois ans les moyens de réaliser leur vocation de devenir fonctionnaires » (sic !).
Ce système, c’est du déjà vu et du déjà fait. L’histoire a commencé à la fin des années 1970 avec les trois pactes pour l’emploi des jeunes mis en place par Raymond Barre. Ensuite, on a eu droit en 1984 aux fameux TUC (Travaux d’utilité collective) de Laurent Fabius, aux CES (Contrat emploi-solidarité) de Michel Rocard en 1989, aux Aides au premier emploi des jeunes mises en place par Edouard Balladur en 1994, aux Emplois jeunes de Mme Aubry en 1997, aux Contrats jeunes de Jean-Pierre Raffarin en 2002 et aux Contrats d’autonomie de François Fillon mis en place en 2008. Avec quels résultats ? Toujours davantage de jeunes au chômage. Il est effarant de constater qu’on continue à mettre en place ce qui ne marche pas.
Pourquoi ne s’inspire-t-on pas de ce qui marche ? En Suède, aux Pays-Bas, au Danemark ou bien en Allemagne, le taux de chômage des jeunes est très bas. La raison est simple. Dans ces pays, on n’a pas mis en place des « emplois jeunes » mais on a libéré le marché du travail. Le taux de chômage des jeunes en Allemagne est de 7.9 %, trois fois moins élevé qu’en France ! La raison ? Une flexibilisation du marché du travail mise en place grâce aux lois Schröder dont on vient de fêter les 10 ans d’existence. Le patron a la liberté d’embaucher et de licencier en fonction de ses besoins et non pas en fonction de ce que lui demandent l’Etat et les politiques. Dans ces pays, on a compris que l’emploi ne se décrète pas. C’est le marché et l’entreprise qui le créent. Est-ce si difficile à admettre ?
2 commentaires
Vote, emploi
Pourquoi dans ce cas le peuple français continue t’il de voter pour ces incompétents qui nous dirigent depuis plusieurs dizaines d’années ?
Le problème est plus profond : les français n’ont aucune culture économique ! C’est un des derniers pays communiste au monde. Se donnant une façade de démocratie dont personne ne sait ce que cela veut dire. Confusion d’ailleurs soigneusement entretenue par ces memes politiques !
Il n’y a que 2 choses à faire :
– fuir
– une révolution (et il faudra détruire l’ENA qui nous fait tant de mal cette fois ci, pas la Bastille !)
L’avachissement généralisé !
« Ceux qui savent faire font, ceux qui ne savent pas faire enseignent, ceux qui ne savent pas enseigner enseignent aux enseignants, et ceux qui ne savent pas enseigner aux enseignants font de la politique » Muriel Barbery, L’élégance du hérisson.
Si vous souhaitez faire réparer votre voiture, vous vous adressez à un garagiste. Vous n’allez pas chez le médecin si vous avez mal aux dents.
Dès lors, pourquoi confier la gestion de notre Pays à des personnes non qualifiées…?
Un Pays se gère comme une entreprise.. L’on ne dépense pas sans compter comme l’état omniprésent …et elle a des comptes à rendre…???.
Nos dirigeants méritent-ils votre confiance ? N’avez-vous pas l’impression qu’ils font exactement le contraire de ce que vous aimeriez qu’ils fassent…? Au fond, vous savez de manière inconsciente qu’ils nous mènent tout droit à la ruine…!
Ne pensez-vous pas que la France aurait besoin de gestionnaires sérieux, forts et rigoureux – pour lesquels la sécurité des personnes et des biens aurait encore un sens – n’appartenant à AUCUN partis politique, à l’opposé de ceux qui nous gouvernent depuis plus de 30 ans…?
Françaises, Français… Mais où est donc passé votre légendaire BON SENS ?????
N’auriez-vous pas besoin d’une bonne « potion magique » qui vous secouerait les tripes, le cerveau et qui vous ferait ENFIN RÉAGIR….??????.
A méditer, les citations suivantes:
« Ce qui ne peut perdurer finira forcément par cesser”
“Celui qui a péché par la Dette périra dans la Dèche”