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L’homme qui a changé la mondialisation

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C’est Malcom McLean, l’inventeur du conteneur. La réduction du coût des transports maritimes a été un facteur déterminant de l’expansion du commerce mondial, qui a bouleversé notre quotidien.

La mondialisation, on la côtoie tous les jours, du lever au coucher, qu’on le veuille ou non. En réalité, il ne se passe pas une minute de notre vie quotidienne qui ne soit impactée directement ou indirectement par la mondialisation et plus précisément le commerce international. Certains le verront comme un problème auquel il faut remédier. Mais c’est en réalité une chance.

Pensez à toutes ces choses que vous utilisez tous les jours. D’où viennent-elles ? Même question pour les produits qui les composent. De la bière belge pour les apéritifs entre amis, du coton d’Egypte pour nos vêtements, un microprocesseur fabriqué en Thaïlande et un logiciel américain pour écrire ce texte. Sans le libre échange, ces choses qui améliorent notre quotidien n’existeraient tout simplement pas. Et cela n’a pas qu’un impact négatif sur l’environnement. Une clé USB fabriquée en Chine a sans aucun doute sauvé plus d’arbres que Greenpeace.

Le commerce international doit, en partie, son développement à un homme, bien souvent oublié dans les analyses sur la mondialisation. Dans les années 1930, un jeune routier de 24 ans, Malcom McLean, transportait du coton de Fayetteville en Caroline du Nord vers Hoboken, une ville portuaire du New Jersey. Malcom était rémunéré en fonction du volume de coton qu’il amènerait jusqu’au port. Cependant, il devait attendre que les dockers déchargent son camion, carton par carton, avant de pouvoir repartir. Cela prenait des heures et des heures d’attente inutiles. De cette frustration est née l’idée du conteneur pour bateau. Le contenu de son camion serait transféré directement sur le bateau, sans que l’on ait besoin de le décharger.

Avant que cette idée ne devienne une réalité, il fallait 8 jours pour charger un cargo et 8 jours supplémentaires pour le décharger. Grâce à ce procédé, on ne gagne pas seulement du temps, c’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons des économies fondées sur l’échange et avons à notre disposition tous les produits dont nous avons besoin à un coût minimal. Aujourd’hui, 430 millions de tonnes de produits sont gérées par le port de Rotterdam, le plus grand d’Europe où des millions de conteneurs arrivent chaque année.

Depuis la première vague de la mondialisation (1870 – 1913), les coûts liés à l’échange ont diminué de 20% en France et de 25% entre 1950 et 2000. L’explication de ces baisses de coûts réside partiellement dans le développement du transport maritime des années 1960. On notera également un relèvement des coûts sur la période de l’entre-deux-guerres, lié aux nouvelles mesures protectionnistes décidées par les gouvernements. À cette époque, le commerce s’effondre, de même que le niveau de vie.

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2 commentaires

Anonyme 18 juillet 2012 - 5:59 pm

Faux.
Faux. Il n’a rien inventé. Le concept existait déjà 100 ans avant pour les trains britanniques. Et probablement encore avant ailleurs. L’idée de mètre les choses dans des grosses boites n’est en effet pas nouvelle.

Il n’a fait que décider une norme de dimension et de résistance des boites en fer ce qui a permis de développer le transport maritime au moment où il y avait une demande pour cela. Et cela lui a assez bien réussi en fin de compte : il en est devenu riche et jamais une de ces boites ne lui est tombé dessus.

Un bel opportuniste en quelque sorte.

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Anonyme 19 juillet 2012 - 4:56 pm

Une mise au point s’impose.
Une mise au point s’impose. Où dans l’article voyez-vous qu’il a inventé le concept ?

Il l’a simplement appliqué à un autre domaine (personne ne l’avait fait auparavant) que celui des chemins de fer. Tout comme le bateau à vapeur a été appliqué au train, Malcom McLean a bouleversé la façon dont le transport maritime était envisagée. C’est ce qu’Alfred Sauvy appelait la théorie du déversement. Plus qu’un opportuniste, il était entrepreneur et a créé de la richesse.

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