Comment ont réagi les Etats européens touchés par la crise économique ? Ont-ils augmenté ou baissé les impôts ? L’austérité s’est traduite par une plus grande pression ou par une libération fiscale ? Quels sont les meilleurs élèves de la classe en termes de fiscalité ? Vous trouverez les réponses à toutes ces questions (et à bien d’autres) dans le dernier Rapport sur la fiscalité européenne réalisé par l’IREF.
Union européenne
Nos gouvernants pratiquent depuis quelques mois l’inversion des flux : au lieu de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat, ils le perdent. Ils font fuir les contribuables à l’étranger et ils se privent de récupérer des impôts qui pourraient rentrer en France.
Serions-nous entrés dans une ère de glaciation économique ? Les agressions et oppressions fiscales qui se multiplient en France créent un climat d’incertitude et de découragement des acteurs de la vie économique. Inventaire de ces mesures.
« Back in the USSR » : vous souvenez-vous de la célèbre chanson des Beatles ? C’est celle qu’aurait pu entonner le Premier ministre français lors de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. En effet les mesures annoncées évoquent certaines politiques menées par l’ancienne URSS plutôt que celles d’un pays démocratique du début du XXIe siècle. Bien entendu – et fort heureusement – la France d’aujourd’hui est encore très loin de l’URSS. Mais elle s’éloigne aussi de plus en plus des autres pays européens réformateurs…
Voici un ouvrage qui tombe à point au moment où on s’interroge sur l’avenir de l’Europe. L’Europe, le président de la République tchèque souhaite la sauver des « Ruropéistes »…
Non, il ne faut pas s’abandonner au nouveau paradigme de la normalité. Non, il n’est pas normal que la présidence de la République, à peine le gouvernement composé, se galvaude dans les querelles de faux ménages à peine recomposés. Non, il n’est pas davantage normal que la France veuille battre le record mondial de l’imposition des revenus, fussent-ils supérieurs, à un taux au-delà de 90 % avec les CSG/RDS qui l’accompagnent.
La situation des banques espagnoles ne peut masquer les difficultés que traverse le secteur bancaire dans le monde entier, et surtout en Europe. Pour se recapitaliser, les banques vont-elles se dégager de leurs activités traditionnelles de crédit ? Question soulevée par Lucas Léger, chercheur à l’IREF.
Jean Philippe Delsol rappelle l’histoire de l’Europe et de la Grèce : l’insouciance et l’endettement actuels ont de profondes racines. La France et ceux qui veulent « sauver la Grèce » veulent surtout se sauver de la menace de la rigueur. Le nouveau pouvoir pratique en fait la fuite en avant.
Et bien c’est non : sans doute beaucoup de ménages échappent-ils à la TVA ou à l’impôt sur le revenu, mais d’autres paient lourdement pour eux. Et personne n’échappe au poids des charges sociales, les plus fortes d’Europe. Ces réalités ont échappé au Figaro, mais pas à la vigilance de Lucas Léger, chercheur à IREF.
L’IREF anime une équipe de chercheurs en Europe et ailleurs dans le monde avec lesquels il développe un programme actif d’études dont l’objet est généralement lié aux problèmes économiques et fiscaux auxquels l’actualité nous confronte. Ces études sont, pour la plupart d’entre elles, publiées en anglais. Nous en donnons ici un bref résumé en français et nous invitons nos lecteurs anglophones intéressés par le sujet à s’y rapporter grâce au lien indiqué à la fin de ce résumé.