Les personnages sont nombreux et variés dans Tel-Kedar, petite ville israélienne en bordure du désert, plutôt harmonieuse entre son soleil de plomb et ses nuits fraîches.
social
Dans une société libre et démocratique, il n’est pas aisé d’imposer à toute une population de se faire vacciner, même en situation d’urgence sanitaire. Une telle décision, déjà très discutable éthiquement, pourrait même s’avérer contre-productive. S’opposer à la coercition de l’État ne signifie pas refuser des mesures de masse vitales. Certains, comme les Allemands, sont en majorité (57 %) d’accord pour la rendre obligatoire.
La dépendance la plus grave pour la société française n’est pas liée au grand âge, c’est une dépendance sociale, écrit l’avocat Jean-Philippe Delsol. Les aides distribuées par l’Etat entravent la capacité des citoyens d’agir par eux-mêmes.
Cette année et demie de pandémie a ravivé le débat sur les limites de la liberté individuelle, surtout lorsque la santé est en jeu. Alors que dans plusieurs pays, les gouvernements semblent raisonnablement prudents à cet égard, l’Italie a adopté des politiques (le fameux “laissez-passer vert”) qui n’ont pas d’égal parmi les démocraties occidentales. Les citoyens italiens ne peuvent pas prendre le train, assister à un cours universitaire ou se rendre au travail sans fournir la preuve, éventuellement via une application spécifique sur leur smartphone, qu’ils sont vaccinés (ou ont été testés négatifs dans les dernières 72 heures). Malgré la perplexité affichée par certains commentateurs, le soutien général à ce laissez-passer est plutôt élevé. Environ deux Italiens sur trois pensent que loin de les priver de leur liberté, il la renforce au contraire. Un taux qui peut paraître surprenant, mais qui s’explique par le fait que beaucoup d’Italiens considèrent ces mesures comme temporaires. Certaines données, cependant, mettent en évidence un scénario différent et moins optimiste.
L’ONDAM (Objectif national des dépenses d’assurance maladie) continuera à progresser fortement en 2022 : +3,8 % hors dépenses liées à la crise sanitaire, +2,6 % hors dépenses liées au Ségur de la santé et à la crise sanitaire.
Une provision de près de 5 Md€ en 2022 pour poursuivre le financement de l’accès aux vaccins et de la stratégie « tester, alerter, protéger ». Cela représente, hors dépenses liées à la Covid-19, +28,8 Md€ par rapport à 2019. A titre de comparaison, l’ensemble des hausses de l’ONDAM de la décennie 2010 s’est élevé à +36,6 Md€.
Iasi est une grande et jolie ville universitaire située à l’est de la Roumanie. Comme le pays entier, elle est terriblement frappée par la vague Delta et vient de battre…
Les dépenses pré-engagées représentent un tiers des dépenses des ménages
Une récente étude de France Stratégie, le prétendu « think tank » du gouvernement, traite des dépenses pré-engagées des ménages. On pensait y trouver quelques explications à la polémique sur le pouvoir d’achat. En effet, selon un sondage récent – OpinionWay-Square du 20 septembre 2021 pour Les Échos et Radio Classique – 56 % des Français estiment que leur pouvoir d’achat a diminué sous le quinquennat d’Emmanuel Macron. Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des Finances, affirme au contraire que le pouvoir d’achat des ménages a augmenté de 1,5 % depuis 2017.
Malheureusement, la note de France Stratégie ne nous apprend presque rien. Elle passe même à côté de l’essentiel.
Les dernières données d’Eurostat sur la pauvreté et l’exclusion sociale en Europe montrent que 18 % de la population française est à risque contre « seulement » 11 % des Tchèques, leur pays étant en d’Europe centrale celui qui a le moins de pauvres (en proportion de sa population). Un résultat médiocre pour la France, compte tenu de la différence du poids des prélèvements obligatoires entre les deux.
Eurostat estime que 21,9 % de la population de l’UE, soit quelque 96,5 millions de personnes, étaient menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2020. Cet indicateur étant défini comme étant la somme des personnes qui sont menacées de pauvreté ; et/ou confrontées à une privation matérielle et sociale grave ; et/ou vivant dans un ménage à très faible intensité de travail.
Une analyse des détails révèle des aspects et des éléments de comparaison intéressants. Plusieurs leçons sont à en tirer.
Debout les femmes ! est un documentaire militant réalisé par le député de la France Insoumise François Ruffin à l’occasion de sa mission parlementaire sur ce qu’il devient convenu d’appeler « les métiers du lien ». C’est-à-dire, ici, les auxiliaires de vie, les femmes de ménages, les assistantes scolaires d’enfants handicapés…
L’explosion de la population extra-européenne en France : état des lieux et mesures à prendre
Selon l’INSEE, en 2017, 44 % de la hausse de la population française provenaient des immigrés. Nicolas Lecaussin titrait dans nos colonnes à ce sujet : Le « grand remplacement » est-il réel ? Une étude récente confirme la part toujours plus importante de l’immigration dans notre pays.
L’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) vient de publier une note choc sur l’immigration en France et son impact sur la démographie. Se basant sur une étude de France stratégie (organisme rattaché au Premier ministre) intitulé « L’évolution de la ségrégation résidentielle en France de 1968 à 2017 », l’OID démontre ce qui ne relève plus d’un fantasme mais bien d’un fait établi. Sans parler de « Grand Remplacement », la France fait face à un basculement démographique historique. Un chiffre pour l’illustrer : en 2018, 31.4 % des enfants nés en France ont au moins un parent né à l’étranger.