À de multiples reprises, des retraités ont reproché au Président Macron d’avoir amputé leur pouvoir d’achat avec la dernière hausse (1,70% du salaire brut, 1,85% du salaire net!) de la CSG. Rien de plus aisé pour le Président que de leur répondre que cette hausse faisait bien partie de son programme et qu’en conséquence elle se situait -sans surprise- dans le droit fil de son élection. Il est vrai que tous s’acharnent là sur un grief qui n’offre politiquement plus guère de prise à la contestation, compte tenu de la passivité accommodante du juge constitutionnel sur cette rupture flagrante de l’égalité entre contribuables. D’ailleurs, l’argumentation présidentielle est à ce point rôdée que l’on peut se demander si cette hausse de la CSG n’a pas été conçue comme une sorte de leurre destiné à protéger la Présidence de questions bien plus embarrassantes.
sécurité sociale
Congé paternité : le coût d’un tel scénario serait d’1,2 milliard d’euros
L’IGAS, c’est l’Inspection Générale des Affaires Sociales, un corps de contrôle interministériel qui assure cinq types de missions, si l’on en croit le site internet du Ministère des solidarités et de la santé :
– inspection/contrôle des services ou organismes publics, ou privés bénéficiant de concours d’un organisme public, ou financés par des cotisations obligatoires ;
– évaluation des politiques publiques, permettant notamment d’éclairer le gouvernement sur l’existant et de suggérer des évolutions souhaitables,
– contrôle des organismes faisant appel à la générosité publique (OFAG),
– conseil, appui et administration provisoire ;
– audit interne au sein des ministères sociaux et des structures rattachées, afin d’évaluer l’efficacité des dispositifs de maîtrise des risques de ces organismes.
Les aides sociales sont effectivement en France à un niveau « dingue », environ un tiers du PIB, soit un record mondial. Elles ressemblent à un catalogue de VPC : il y en a pour les salariés et les chômeurs, les jeunes et les vieux, les malades et les biens portants, les étudiants et les travailleurs, les familles et les gens isolés, les loisirs et le transport, la cantine, la garde d’enfants, le gaz et l’électricité, les études, les loisirs et le logement…
Sécurité sociale : il faut l’ouvrir à la concurrence
Nicolas Lecaussin est l’invité (3 janvier) de l’émission « Prenez la parole Eco : Doit-on privatiser la sécurité sociale ? » sur Sud Radio et animée par Philippe David. Ecoutez l’émission.
Le rapport de la Cour des comptes, qui établit le constat de l’échec coûteux de la politique de Santé, propose encore plus d’Etat au lieu de s’inspirer des réformes de libéralisation faites à l’étranger !
Réformer l’hôpital grâce à la concurrence et au privé
L’article de Jean-Baptiste Boone sur la réforme de l’hôpital est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 14 novembre. Lire.
Sécurité sociale : encore des réformettes qui n’empêcheront pas la hausse des dépenses et des coûts pour les bénéficiaires. Et si l’on mettait fin au monopole de l’Etat comme c’est le cas dans d’autres pays ?
Il faut privatiser le RSI et les mutuelles étudiantes
L’article de Jean-Philippe Delsol est publié dans le quotidien l’Opinion du 6 octobre.
APHP : Quelles réformes pour améliorer le système hospitalier ?
Alors que le gouvernement annonce l’augmentation du forfait hospitalier, l’IREF décrypte le fonctionnement bureaucratique de l’APHP et propose une réforme en profondeur du système en s’inspirant des exemples étrangers qui marchent. L’hôpital peut très bien faire des économies tout en augmentant l’efficacité et la qualité des soins.
Pourquoi l’universalisation de l’assurance-chômage n’est pas souhaitable
La réforme de l’assurance-chômage voulue par Emmanuel Macron comporte deux facettes indissociables : la nationalisation et l’universalisation. La première (la nationalisation) consiste à faire financer l’assurance-chômage, non plus seulement par les salariés et les employeurs via les cotisations, mais aussi par l’ensemble des contribuables (actifs, retraités, etc.) via une hausse de la CSG. Quant à la seconde (l’universalisation), elle vise à offrir la couverture chômage à tous les actifs, qu’ils soient artisans, commerçants indépendants, entrepreneurs, professionnels libéraux, agriculteurs ou salariés ; ces derniers pouvant aussi être indemnisés en cas de départ volontaire.