Le rapport de la Cour des comptes sur la fraude sociale rendu public le 8 septembre dernier a provoqué une avalanche de réactions, la très grande majorité dénonçant les sommes en jeu et les fraudes. Par exemple – les plus souvent cités – un membre de Daesh qui aurait largement profité des aides sociales françaises. Mais ce n’est pas ce qu’il faut surtout retenir de ce rapport. Car la somme donnée par les magistrats de la Cour est «modeste» : de 6.8 à 8.4 milliards d’euros de fraudes en 2019. Cela représente à peine un peu plus de 1 % du total des prestations sociales. Non, ce qui est plus grave, c’est que la Cour reconnaît «l’absence d’estimation du montant des fraudes pour la plupart des prestations», les contrôles étant insuffisants, incomplets et effectués a posteriori.
sécurité sociale
Non, la France n’a pas « le meilleur système de santé au monde »
Pendant longtemps, avant la crise actuelle, nos politiques, les syndicats ont affirmé que nous devrions être fiers de notre système de santé, qu’il serait le meilleur du monde et que le monde entier nous l’envierait. Avec l’aide de données de l’OCDE, nous avons dressé un panorama de la situation du secteur de la santé dans différents pays et des résultats obtenus dans les classements internationaux. La conclusion est sans appel : la France n’a pas du tout le meilleur système de santé du monde et la crise du coronavirus n’a fait qu’accentuer ses failles. Il est temps qu’elle le réforme, et qu’elle s’inspire des systèmes qui fonctionnent, à savoir la Corée du Sud et la Suisse, qui s’appuient essentiellement sur le privé, avec l’obligation de souscrire à une assurance maladie, mais avec un libre-choix total de l’assurance. La liberté et le marché ne détériorent pas la santé, au contraire.
Depuis mercredi dernier, le 20 mai 2020, les cigarettes mentholées sont désormais interdites à la vente en France, comme partout dans l’Union européenne puisqu’il s’agit là de l’application d’une directive…
Les vieux face au Covid-19 : un rappel énergique du secrétaire général de l’ONU
Une dépêche des Nations-Unies nous a récemment appris que le Secrétaire Général des Nations-Unies, M. Antonio GUTERRES, avait publié le 1er mai dernier une note d’orientation contenant des analyses et…
À de multiples reprises, des retraités ont reproché au Président Macron d’avoir amputé leur pouvoir d’achat avec la dernière hausse (1,70% du salaire brut, 1,85% du salaire net!) de la CSG. Rien de plus aisé pour le Président que de leur répondre que cette hausse faisait bien partie de son programme et qu’en conséquence elle se situait -sans surprise- dans le droit fil de son élection. Il est vrai que tous s’acharnent là sur un grief qui n’offre politiquement plus guère de prise à la contestation, compte tenu de la passivité accommodante du juge constitutionnel sur cette rupture flagrante de l’égalité entre contribuables. D’ailleurs, l’argumentation présidentielle est à ce point rôdée que l’on peut se demander si cette hausse de la CSG n’a pas été conçue comme une sorte de leurre destiné à protéger la Présidence de questions bien plus embarrassantes.
Congé paternité : le coût d’un tel scénario serait d’1,2 milliard d’euros
L’IGAS, c’est l’Inspection Générale des Affaires Sociales, un corps de contrôle interministériel qui assure cinq types de missions, si l’on en croit le site internet du Ministère des solidarités et de la santé :
– inspection/contrôle des services ou organismes publics, ou privés bénéficiant de concours d’un organisme public, ou financés par des cotisations obligatoires ;
– évaluation des politiques publiques, permettant notamment d’éclairer le gouvernement sur l’existant et de suggérer des évolutions souhaitables,
– contrôle des organismes faisant appel à la générosité publique (OFAG),
– conseil, appui et administration provisoire ;
– audit interne au sein des ministères sociaux et des structures rattachées, afin d’évaluer l’efficacité des dispositifs de maîtrise des risques de ces organismes.
Les aides sociales sont effectivement en France à un niveau « dingue », environ un tiers du PIB, soit un record mondial. Elles ressemblent à un catalogue de VPC : il y en a pour les salariés et les chômeurs, les jeunes et les vieux, les malades et les biens portants, les étudiants et les travailleurs, les familles et les gens isolés, les loisirs et le transport, la cantine, la garde d’enfants, le gaz et l’électricité, les études, les loisirs et le logement…
Sécurité sociale : il faut l’ouvrir à la concurrence
Nicolas Lecaussin est l’invité (3 janvier) de l’émission « Prenez la parole Eco : Doit-on privatiser la sécurité sociale ? » sur Sud Radio et animée par Philippe David. Ecoutez l’émission.
Le rapport de la Cour des comptes, qui établit le constat de l’échec coûteux de la politique de Santé, propose encore plus d’Etat au lieu de s’inspirer des réformes de libéralisation faites à l’étranger !
Réformer l’hôpital grâce à la concurrence et au privé
L’article de Jean-Baptiste Boone sur la réforme de l’hôpital est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 14 novembre. Lire.