Après le premier volet du « Ségur de la santé » où le gouvernement a distribué l’argent du contribuable à hauteur de 8.2 milliards d’euros pour revaloriser les soignants, c’est un nouveau plan à 19 milliards visant une « refonte » du système hospitalier français qui voit le jour. En somme, des milliards pour ne rien changer ; une « réformette » dont le gouvernement a le secret. Pourtant, une réforme du système de santé est cruciale et urgente ! La crise du Covid-19 nous montre tous les jours les limites de notre modèle qui est loin d’être le meilleur du monde… C’est un changement d’ampleur auquel doit se préparer l’hôpital français. Et ce n’est pas en déversant de l’argent public à tout va que le monde hospitalier ira mieux.
Santé
Jeudi soir, Jean-Sébastien Ferjou, directeur d’Atlantico, résumait la situation de l’hôpital public. Il rappelait que le personnel administratif y est deux fois plus nombreux que les médecins. L’IREF alertait déjà…
Les deux confinements de 2020 ont mené la France à la ruine économique, mais aussi à la catastrophe psychologique. En mai 2020, 13,5 % des plus de 15 ans déclaraient…
Samedi soir dernier, le gouvernement fanfaronnait en annonçant 675 378 doses de vaccin injectées en trois jours. On se réjouissait enfin d’une accélération de la vaccination. Mais le soufflet est…
19 milliards pour l’hôpital : dépenser, c’est (pas si) bien, réformer, c’est mieux
Le gouvernement a dévoilé mardi matin son plan de relance pour les hôpitaux. Sans surprise, ce plan consiste à injecter des sommes faramineuses (19 milliards d’euros) dans un secteur qui…
Victoire au Conseil d’Etat qui a jugé «disproportionnée» l’interdiction de sortie des résidents d’Ehpad. Va-t-il aussi annuler les mesures illégales prises pour augmenter démesurément les rémunérations des membres du Conseil constitutionnel ?
Jean-Philippe Delsol est l’invité (3 mars) de David Pujadas sur LCI pour débattre de la situation sanitaire. Voir l’émission.
Il n’y a pas que l’Etat et les politiques qui censurent. La plateforme Amazon l’a fait aussi en retirant de la vente l’ouvrage Quand Harry est devenu Sally. La raison ? Le livre n’est pas politiquement correct.
Non Antoine Foucher, le libéralisme n’est pas responsable de la crise Covid !
Vendredi, on pouvait trouver dans Les Echos le point de vue d’Antoine Foucher, ancien directeur de cabinet de Muriel Pénicaud au ministère du Travail, selon qui la crise Covid a démontré les errements du libéralisme. Apparemment, selon M. Foucher, dans la crise économique et sanitaire actuelle, “l’État protège l’économie réelle du risque d’effondrement” et, d’ailleurs, “le retour de l’État est réclamé par la population”.
Une affirmation étrange, car il nous semble plutôt que la population réclame au contraire moins d’État dans la gestion de la crise sanitaire.
Si celle-ci avait été plus libérale, les mesures auraient été moins centralisées et autoritaires. La vaccination aurait probablement été plus rapide, car menée par les médecins, les pharmaciens et le privé. Les entreprises et leurs salariés auraient pu adapter les contraintes aujourd’hui uniformes, avec moins de fermetures, moins de télétravail imposé, moins d’administratif, moins de morosité, moins de dépression.
Ce n’est pas le libéralisme le responsable de la crise, mais bien le coronavirus. Et l’État a plus souvent aggravé qu’amélioré la situation.
Pour Charles Consigny, les Français ne sont pas traités comme des citoyens libres
Nous mettons en lumière aujourd’hui, l’intervention d’un libéral dans les médias. Charles Consigny, dans l’émission de RMC « Les Grandes Gueules », disait en début de semaine, que la « France est un pays sous-développé sur les vaccins ». Mettant en avant que le Maroc vaccine plus que la France.
Le truculent journaliste, qui ne cache pas son libéralisme, appelle à ne plus respecter les « conneries » édictées par un Etat qui écrase fiscalement ses citoyens et qui est impotent, incompétent et vacillant.
Il faut remettre la liberté dans l’espace public, laisser les individus responsables d’eux-mêmes agir. « Nous sommes traités comme des veaux et non comme des citoyens libres », finit-il par dire. Cette parole, rare dans le monde médiatique, est un bol d’air pour chaque Français qui ne comprend plus les directives d’un État qui sacrifie de plus en plus les libertés individuelles sur l’autel de la force publique.