En 2007, juste avant la crise, les 1 % des plus riches américains payaient 39.5 % du total de l’impôt sur le revenu, plus de 57 % de l’impôt sur…
riches
Mais qui sont les riches américains ? Si vous voulez le savoir, lisez cet ouvrage écrit par deux journalistes qui ont travaillé pour Newsweek, The New York Times ou Fortune. Au-delà des caricatures et des clichés, les riches sont des travailleurs acharnés. Plus de 80 % des millionnaires américains d’aujourd’hui le sont devenus grâce à leur travail et moins de 14 % ont fait fortune dans la finance. Ceux qui font partie du monde des sportifs ou du spectacle ne représentent que …2 %. Faut-il ajouter aussi que les Américains qui gagnent plus d’1 million de dollars par an donnent (aux associations caritatives) en moyenne 150 Milliards de dollars chaque année ? Les riches ne sont pas du tout ceux que l’on croit…
Les socialistes veulent mettre les banques et les marchés financiers sous tutelle. En examinant les mesures du plan d’austérité, Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, conclut que c’est l’Etat et la classe politique qu’il faudrait mettre à raison. Car des mesures de façade, consistant surtout à augmenter les « impôts des riches », ne règlent rien, une fois de plus.
Augmenter les recettes fiscales pour réduire les déficits : ce n’est certes pas la bonne méthode, surtout quand les impôts frappent par priorité les hauts revenus. A partir des rapports des correspondants de l’IREF dans divers pays européens, Vesselina Spassova, chercheur à l’IREF, dresse l’inventaire de cette « traque aux riches ».
La vérité c’est que ce sont des extrémistes, des ignorants et des inconscients. Mais que sait-on d’eux ? Les médias les ont chéris, mais les manifestations de ces fanatiques n’ont rien de spontané ni de sympathique. Ils veulent « couper la tête aux riches ». Dans un article très documenté, Nicolas Lecaussin rétablit la vérité.
Dans son rapport intitulé « La vérité sur le logement social », rendu public en juin dernier, l’IREF montre que sans doute par manque de vigilance (et sûrement pas par favoritisme !) des personnes à niveau de revenus élevé occupent indûment des logements à vocation sociale.
Oui et non, dit Nicolas Lecaussin, en épluchant le rapport publié ce mois-ci par le Bureau du Recensement. Non si l’on regarde le niveau de vie de ces pauvres, qui passeraient pour riches en France. Oui, si l’on considère le recul social que connaissent les Etats-Unis après avoir dépensé 17.000 milliards pour la « guerre contre la pauvreté ». Vive l’Etat Providence !
Le gouvernement trouve efficace et social de créer une « contribution exceptionnelle sur les très hauts revenus ». Argument avancé : les riches payent moins d’impôts que les autres contribuables. Bercy reconnaît que ce n’est pas le cas. Il faudrait plutôt encourager les Français à devenir riches : c’est bon pour la croissance, et bon pour le fisc. Données commentées par Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.
Une « Opinion » écrite par Eamonn Butler, Directeur du Adam Smith Institute, revient sur la taxation des plus riches. Alors que le président Obama veut augmenter les taux d’imposition pour ceux qui gagnent plus de 250 000 dollars par an et que la Grande-Bretagne veut instaurer un taux à 50 % pour les revenus à partir de 150 000 £, l’auteur se demande tout simplement s’il est moral de taxer encore plus les riches.
Les pauvres sont-ils en train de se multiplier en France ? Prenant un recul nécessaire face au débat de ces dernières semaines sur l’écart entre riches et pauvres, débat provoqué par l’étude de l’INSEE fin août, Nicolas Lecaussin donne des précisions qui donnent à réfléchir.