Durant le week-end du 26-27 septembre, 125 Français « tirés au sort » se sont réunis pour parler d’agriculture et de la Politique agricole commune (PAC), afin de définir un « nouveau contrat social pour l’agriculture ». Cette « Assemblée citoyenne » qui n’a aucune légitimité se permet, avec l’aval de l’Etat, et l’aide des lobbies de « l’agroécologie », d’émettre des propositions qui vont impacter de manière néfaste le travail des agriculteurs. Les principaux acteurs concernés n’étaient d’ailleurs représentés que par deux membres…
Ce nouveau modèle imposé par le président Macron, tirage au sort et convention citoyenne sur tous les sujets est inique. Les agriculteurs déjà étouffés par les réglementations n’ont pas besoin de nouvelles normes, encore moins si elles émanent de personnes n’ayant aucune légitimité démocratique ni aucune compétence.
Mondialisation
Alors qu’approchent les élections américaines et que le camp des Républicains a promis de « pilonner la Chine jusqu’aux élections », quel bilan peut-on dresser des politiques économiques de l’administration Trump à l’égard de la deuxième puissance économique mondiale ?
Depuis sa candidature à l’élection présidentielle de 2016, Donald Trump a porté et développé la critique de la Chine dans son pays. L’image de l’Empire du milieu s’est fortement dégradée dans la société américaine (et dans beaucoup d’autres pays) ces dernières années. En cause notamment: les transferts de technologie imposés aux entreprises américaines implantées en Chine, les atteintes à la concurrence par les entreprises contrôlées par le gouvernement, ou encore les politiques de dévaluation compétitive. Les pertes économiques causées par ces pratiques chinoises sont absolument saisissantes. Par exemple, concernant la propriété intellectuelle, ce que la Chine a volé aux États-Unis représenterait une perte estimée entre 225 et 600 milliards de dollars. Selon certaines estimations, une amélioration de la protection des droits de propriété américains en Chine pourrait créer près d’un million d’emplois aux États-Unis. Il est donc crucial pour les Etats-Unis d’agir contre ces pratiques.
L’OCDE a publié il y a quelques jours ses perspectives économiques mondiales, légèrement plus favorables que les prévisions de la mi-juin. À cette date, l’Organisation de coopération et de développement économique tablait sur un recul du PIB mondial de 6 % en 2020. Aujourd’hui, les prévisions sont de – 4,5 %. De même, pour la zone euro : le PIB reculerait finalement de 7,9 % cette année, alors qu’en juin l’OCDE prévoyait un recul de 9,1 %.
Les successeurs de Shinzo Abe devront faire preuve de beaucoup de détermination face à la Chine
L’expansion régulière de la présence militaire de la Chine dans la mer de Chine méridionale a suscité de nombreuses inquiétudes au niveau international ces dernières années et à juste titre. Cependant, la situation est également devenue alarmante ailleurs : dans la mer de Chine orientale contiguë, autour des îles Senkaku entre Taiwan et l’archipel d’Okinawa.
La Chine, Taïwan et le Japon revendiquent ces îles comme leur territoire. Le Japon appelle îles Senkaku ces rochers inhabités, les Chinois, les îles Diaoyu. Le Japon les contrôle mais les navires militaires chinois pénètrent de plus en plus fréquemment dans leurs eaux territoriales et leur espace aérien.
Le cognac, baromètre de la crise et de la reprise: chute mondiale des exportations à – 11,5 %, hausse de 1.9% pour les Etats-Unis
Tous les secteurs de l’économie française sont impactés par le coronavirus. Le cognac, réussite française dans le monde, n’échappe pas à la règle. D’autant plus que l’alcool charentais est vendu à 98 % à l’exportation, rendue difficile par la fermeture des frontières. Le Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC) a publié les chiffres des ventes comparées de cognac à l’exportation par pays. Les chiffres sont mauvais pour cette campagne 2019/2020, avec une baisse en volume (nombre de bouteilles) de 11.5 % et une baisse en valeur (qualité et prix du produit) de 9.2 %.
Mais un pays du monde étonne, avec des chiffres certes plus bas que les années précédentes, mais qui demeurent positifs. Et ils viennent du premier pays importateur de cognac, les Etats-Unis.
Israël-EAU : l’accord qui change la donne dans la région
«Accord de paix historique», a tweeté le 13 août le président américain Donald Trump pour annoncer l’accord surprise entre Israël et les Émirats arabes unis. Cet accord, qui devrait conduire à une normalisation complète entre les deux pays, n’est pas seulement une étape importante dans le conflit israélo-palestinien, il rend aussi plus visible le fossé entre le camp arabe pragmatique et celui des islamistes radicaux. Les États arabes modérés et Israël ont amélioré leur situation, tandis que leurs rivaux chiites, l’Iran et le Hezbollah, ainsi que la Turquie sunnite, le Qatar et les Frères musulmans, sont tous sous le choc.
Prix Nobel de la Paix: «Les succès diplomatiques de Trump sont en général sous-estimés»
Trump est la cible et l’obsession de la très grande majorité des médias ainsi que d’une grande partie des «spécialistes» des États-Unis. On imagine le choc qu’ils ont reçu en apprenant la proposition, pour le prix Nobel de la paix, de celui qui accumule tous les défauts possibles! Cette proposition émane d’un membre du Parlement norvégien, Christian Tybring-Gjedde, qui a invoqué l’accord de paix – historique, il est vrai – entre Israël et les Émirats arabes Unis. Cet accord a été signé le 15 août à la Maison Blanche et il laisse espérer de prochaines ouvertures entre Israël et d’autres pays de la région, comme l’Arabie saoudite et le Bahreïn. Il faut préciser que ce membre du Parlement norvégien et l’un de ses confrères avaient déjà suggéré le nom de Trump en 2018 lors de pourparlers entre les États-Unis et la Corée du Nord.
Avec la crise économique et sanitaire, les discussions au sein de l’UE sont tendues. La France se trouve dans une situation de faiblesse économique qui malheureusement ne date pas des problèmes de ces derniers mois. En effet, une analyse de la situation commerciale au sein de l’UE pré-COVID montre que la France possède un retard dans ce domaine. Une situation qui s’avère handicapante dans les discussions de nature économique au niveau européen. L’UE reposant, à la base, sur le marché commun. Et ce compte tenu de la volonté de Paris de redevenir une puissance dominante dans la construction de l’UE et qui souhaite que l’Europe rapatrie sa production industrielle.
La France est entrée depuis le 11 mai dans une période étrange. Officiellement déconfinés, les Français subissent toujours de nombreuses restrictions, dans une situation que l’on peut qualifier de semi-confinement.…
Le Journal des Libertés présenté sur BFM Business
Le Journal des Libertés est présenté par Jean-Marc Daniel sur BFM Business. Voir l’émission.