Moins de 72 heures ! Il aura fallu moins de 72 heures et quelques dizaines de lignes au journaliste de L’Express qui « couvre » l’Assemblée pour vérifier tous les documents, chiffres, statistiques et comparaisons internationales des 36 pages de l’Etude de l’IREF consacrée aux fonctionnaires qui y travaillent. Le Point en parle le 5 juin sur son site, le journaliste de l’Express réagit le 8 juin en contestant nos chiffres.
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Les députés de la commission des lois examinent actuellement les deux propositions de loi « anti-fake news » (« lutte contre les fausses informations »), qui seront discutées en séance publique jeudi 7 juin.
La venue du fondateur de Facebook au Parlement européen le mardi 22 mai aurait pu être l’opportunité d’un débat constructif. On attendait que les députés se saisissent des enjeux liés aux nouvelles industries du numérique et qu’ils prennent conscience des facteurs qui expliquent le retard de l’Europe dans ce domaine. Hélas, nous avons plutôt assisté à un procès teinté de ressentiment vis-à-vis d’une plateforme qui, malgré les discours conquérants que nous pouvons entendre de la part du personnel politique européen, peine à trouver des rivaux à sa mesure sur le vieux continent. Retour sur les éléments clefs de cette audition.
Des propositions de réglementation et de taxation des Gafa sont avancées par la gauche, la droite mais aussi par ceux qui se considèrent comme centristes ou « libéraux ». Il y a, d’un côté, les étatistes de tous bords qui s’en prennent par principe à ces multinationales et, de l’autre, les refoulés qui veulent s’affirmer et attirer les lumières. Attaquer ces « géants » est à la mode et l’impact dans l’opinion, garanti Vous voulez attaquez ces « géants » ? Allez-y, c’est à la mode, votre impact dans l’opinion est garanti. Vous ferez à coup sûr parler de vous et vous vous ferez bien voir, même de vos adversaires d’hier s’ils sont eux aussi contre les Gafa !
Fake news : une entreprise dangereuse, une lutte contre des moulins à vent, une route vers la tyrannie
C’est au tour de la Commission européenne de s’en prendre à ce que l’on nomme aujourd’hui « fake news ». Elle semble suivre ici Emmanuel Macron qui souhaite une loi pour préserver les élections de fausses nouvelles.
Plus simplement appelées rumeurs, calomnies, mensonges ou approximations en français, les fake news sont au centre des inquiétudes des politiciens. C’est qu’elles sont accusées d’avoir favorisé, voire permis, l’élection de Donald Trump !
L’affaire Cambridge Analytica-Facebook a déclenché une série de réactions critiques de la part de certains médias et aussi de politiques toujours prompts à vouloir réaffirmer leurs missions protectrices. Mais quid des utilisateurs « lambda », les plus de 2 Mds de personnes dans le monde qui utilisent gratuitement cette plateforme pour des raisons personnelles ou professionnelles ou les deux à la fois ?
Après avoir fait preuve d’une honnêteté intellectuelle toute relative lors de sa dernière émission sur la crise laitière, Élise Lucet récidive en traitant du sujet des pesticides. Ces derniers ont fait l’objet d’un reportage à charge dans Cash Impact diffusé sur France 2 mardi dernier.
La profession de distributeur de presse est réglementée par la loi Bichet de 1947. Alors qu’elle montre ses limites évidentes, le « Conseil Supérieur » inévitablement créé pour gérer ce secteur propose un plan qui met en danger la presse elle-même. L’Etat s’en mêle et semble vouloir valider ce plan. Mais pourquoi ne pas rendre ce secteur à la loi du marché ? Qu’a-t-il de particulier qui justifie un cadre spécial ?
La loi Bichet doit être abrogée dans son ensemble et la distribution de la presse, ainsi que l’édition, rendues aux mécanismes de marché. Les lecteurs décideront alors quelles publications ils souhaitent soutenir. Au lieu de ça, la construction administrative, sous couvert de buts vertueux, est d’une telle complexité qu’elle ne parvient pas à maintenir le secteur à flots. La liberté de la presse doit s’accompagner de la liberté d’entreprendre. Pourquoi l’une serait-elle plus nuisible que l’autre ?
En Suisse, la télévision publique vit peut-être ses derniers jours
Une initiative citoyenne inattendue sème le trouble au pays du référendum populaire. Depuis plusieurs mois, les Suisses débattent le pour et le contre du financement obligatoire des radios et télévisions d’État par le contribuable.
L’IREF faisait récemment un état des lieux du consensus scientifique et des recommandations des agences sanitaires concernant l’herbicide le plus utilisé au monde. Nous soulignions que le traitement politique et médiatique de la question du renouvellement de la licence du glyphosate dans l’Union européenne n’obéissait malheureusement pas à une démarche intellectuelle honnête et rigoureuse. La molécule incriminée serait plutôt un prétexte pour justifier une prétendue urgence d’obliger l’ensemble de l’agriculture à se tourner vers des cultures dites « biologiques ».