Oui, et pour deux raisons : la paperasserie actuelle coûte des milliards chaque année, et les salariés doivent savoir ce que leur ponctionne la Sécurité Sociale. La proposition de loi Warsmann (18 octobre) est un progrès, mais ne va pas jusqu’à instaurer le « salaire complet ». Nicolas Lecaussin se réfère aux travaux de l’ALEPS sur la question.
marché du travail
Cet article de Jean-Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, a été publié par le quotidien The Wall Street Journal dans son édition du 12/08 :
Market Crises Versus Sovereign Crises
Officiellement, la France a choisi la rigueur. En réalité, il n’en est rien si l’on en croit le rapport 2010 de la Cour des Comptes, qui fait la liste des réformes qui restent à faire et en vient à la conclusion : pas de réduction des dépenses publiques sans remise en cause de l’Etat Providence. Synthèse de Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.
Après un semblant de réforme de la fiscalité qui ne fera que rendre notre système encore plus complexe, voici deux autres exemples qui démontrent que les pouvoirs publics (et ceux qui travaillent avec eux) ne paraissent pas décider à mener à bien ne serait-ce qu’une réforme.
Les accords sur les prêts européens ne sont pas vraiment équitables
Ainsi, l’Irlande obtient maintenant ce que les économistes appellent un effet pervers des incitations : elle gagne le bénéfice de l’aide à court terme de son prêt si elle accepte de nuire à ses perspectives de croissance à long terme en apportant son taux d’imposition plus proche de ceux qui ont étouffé la croissance de la zone euro depuis des décennies. “L’Irlande a demandé de faire un geste, mais nous n’avons pas obtenu satisfaction.
Toujours plus élevé que celui des autres pays européens et de l’OCDE, le chômage français frappe plus qu’ailleurs les jeunes et les seniors. Un récent rapport du Conseil d’orientation de l’emploi explique : « les mutations économiques sont un phénomène mal connu ». Il fallait y penser ! On a les experts qu’on mérite, commente Nicolas Lecaussin.
En un an les conflits du travail portés devant les juges ont augmenté de 13 %. 98 % des recours sont engagés par les salariés, et deux tiers tournent à leur avantage. Les sentences peuvent amener la mort des entreprises. Les juges ont-ils mission de peser à ce point sur le marché du travail ? Question posée par Nicolas Lecaussin, qui donne aussi la réponse au vu de ce qui se passe au Danemark .
La fausse bonne idée des ruptures conventionnelles
L’article “La fausse bonne idée des ruptures conventionnelles” de Jean-Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, a été publié par le quotidien Les Echos dans son édition du 24 janvier . Lire…
20.000 ruptures conventionnelles par mois en 2010. Grâce à ces accords à l’amiable des salariés sont mis au chômage (indemnisé). Est-ce un progrès réel ? Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, en doute : la porte est ouverte à un « chômage de complaisance » aux frais des caisses et des contribuables. Il suggère d’autres solutions.
Les grévistes sont-ils autorisés à tout faire ? Peuvent-ils légitimement entraver les droits d’autrui ? Pourrait-on, et même devrait-on, interdire la grève et les syndicats ? Questions auxquelles répond le Professeur Jean Philippe Feldman, éminent juriste administrateur de l’ALEPS .