Professeur d’économie à l’université de Rouen, Paul-Jacques Lehmann nous fait découvrir Léon Say (1826-1896), petit-fils du célèbre économiste Jean-Baptiste Say (1767-1862). Beaucoup moins connu que son grand-père, Léon Say a néanmoins joué un rôle central dans la vie politique et intellectuelle des débuts de la IIIème république en contribuant activement à la diffusion des idées libérales.
Libéralisme
Dans un ouvrage pédagogique, le professeur Pascal Salin revient sur la crise de 2008 et montre comment, contrairement aux clichés, elle a été le résultat de l’interventionnisme et des mauvaises politiques publiques. Lorsque l’Etat et les politiques interviennent, ils ne font que perpétuer les déséquilibres et les mauvais choix du passé.
Dans le dernier Rapport du Médiateur de la République Jean Paul Delevoye, on peut trouver des constats justes et sans complaisance pour les pouvoirs publics : l’Etat “inefficace”, l’administration mauvaise, l’inflation des lois, l’utilisation désordonnée et contestable des deniers publics, l’échec des politiques, la lenteur et la contradiction des réformes. On relève en particulier les doléances des assurés qui ne savent pas comment se calcule leur retraite.
« Faire du chiffre » ! Voici la devise de la DGFiP (Direction Générale des Finances Publiques) qui recouvre presque 90% des recettes fiscales de l’Etat et des collectivités locales. Grâce à un témoignage de l’intérieur, l’IREF révèle le fait que Bercy agit dans une logique « ultralibérale », complètement hors contrôle.
Les finances publiques n’en peuvent plus mais l’argent dépensé sans compter, et souvent indûment depuis le début de la crise, devra être remboursé alors même que les recettes publiques ont été affectées et que le retour de la croissance s’avère incertain. Les gouvernements promettent d’assainir leurs budgets, mais ils le feront demain…peut-être. Analyse de Jean-Philippe Delsol
En Israël aussi, on a misé sur les libertés économiques
Le Centre pour le Progrès économique et social est le plus important think tank en Israël. Sa mission ? Convaincre le gouvernement d’adopter une politique thatchérienne. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a réussi. Le pays connaît une croissance ininterrompue depuis 1995 en appliquant des réformes libérales : baisse des dépenses publiques et des prélèvements et mise en place d’une fiscalité très favorable aux entreprises.
Le manque de curiosité des journalistes économiques français n’a presque pas de limites. Aucun article à notre connaissance n’a été consacré au cas de la Pologne, parmi les seuls pays au monde à avoir connu une croissance positive en 2008 et 2009. Le secret est pourtant simple. C’est le ministre polonais des Finances qui l’explique dans un long article publié dans le Wall Street Journal (1er février 2010) et il tient en une formule : faire confiance au marché.
La propriété privée, la responsabilité personnelle, l’état de droit, le pouvoir politique limité sont parmi les éléments habituellement considérés comme constitutifs du libéralisme. Hélas, le sens du mot «libéralisme » est volontairement dévoyé par les anti-libéraux. Alain Laurent, philosophe, directeur de collection aux éditions des Belles Lettres, se fâche à la lecture d’un ouvrage récent, dont la mauvaise foi n’a d’égale que l’inculture .
Au secours, ils veulent la peau du capitalisme !
Le livre de Nicolas Lecaussin apparaît dans la Bibliographie de l’Ecole Nationale d’Administration Publique du Canada. Lire .
L’entrepreneur multimillionnaire Sebastian Piñera a remporté hier le second tour de la présidentielle au Chili, ramenant ainsi la droite au pouvoir après 20 ans de gouvernement de centre-gauche. Son rival Eduardo Frei, ancien président (1994-2000) qui portait les couleurs de la coalition au pouvoir, a reconnu sa défaite hier soir, peu après l’annonce de résultats partiels donnant 51,87% à Piñera : “Je souhaite féliciter Sebastian Piñera.