Comment se fait-il que le gaullisme est devenu aujourd’hui la référence suprême de toutes les personnalités politiques ? De Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, en passant par François Bayrou, tous, presque sans exception, se réclament du général. Dans un brillant essai, Eric Brunet explique les dangers de cette vénération injustifiée et ses dangers pour la France.
Libéralisme
– 30 % : baisse du nombre de personnes sous-alimentées dans le monde
Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), le nombre de personnes sous-alimentés dans le monde est passé de 960 millions en 1992 à 680 millions en…
L’article de Nicolas Lecaussin est publié par le quotidien Le Figaro (18 novembre) sur son site. Assiste-t-on à l’avènement d’un nouveau courant politique, le libéral-populisme ? Lire.
La démocratie, le libéralisme et l’intérêt général sont trois concepts étroitement liés. Hayek définit la démocratie et le libéralisme en considérant leurs opposés, l’autoritarisme et le totalitarisme : « en conséquence, il est possible, au moins en principe, qu’un gouvernement démocratique soit totalitaire, et qu’un gouvernement autoritaire soit libéral. »[[Hayek F., 1967 (trad. C. Piton, 2007), Essais de philosophie, de science politique et d’économie, chap. XI, p. 248, Les Belles Lettres, Paris.]] Il récuse l’existence de l’intérêt général dont le concept est beaucoup plus vague et que le site officiel vie-publique définit par « l’émanation de la volonté de la collectivité des citoyens en tant que telle »[[http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/approfondissements/interet-general-interets-particuliers.html]].
La première confrontation des candidats à la primaire de la droite et du centre ne fut pas un pugilat. Elle a même été empreinte d’une certaine tenue. L’un des constats est que les propos des candidats sont désormais globalement moins allergiques au libéralisme qu’ils ne l’étaient en début de campagne, voire parfois favorables.
Le candidat républicain Donald Trump fait presque l’unanimité contre lui. Entre ses déclarations, son style et son passé, il y a l’embarras du choix. Mais on devrait aussi s’inquiéter, et peut-être plus encore, des propositions économiques et fiscales de la candidate démocrate, Hillary Clinton.
PIB par habitant : + 287 % au Chili / – 12 % au Venezuela
D’un côté, le Chili, un pays qui a réussi la transition vers la démocratie et qui a choisi l’économie libérale. De l’autre, le Venezuela, un régime autocratique rongé par la corruption et dont l’économie socialiste est en faillite.
Existe-t-il un vote libéral en France ? Hélas, pas encore… Le vote libéral est aujourd’hui « impossible et stérile », écrit avec lucidité le professeur Jacques Garello dans son dernier essai, publié aux Editions Libréchange. « Impossible », car il n’y a pas vraiment d’offre politique libérale de la part d’une classe politique biberonnée à l’argent public et qui a tout intérêt à faire vivre l’Etat providence et « stérile » car la seule fois où la France a eu un candidat libéral – Alain Madelin en 2002 – les électeurs n’ont pas vraiment cru en lui à cause d’une campagne électorale très ambigüe.
Dans le cadre des rencontres avec les candidats à la primaire de droite, l’IREF et ses partenaires ont déjà reçu Hervé Mariton et Frédéric Lefebvre avant la rencontre avec François Fillon, le 4 septembre prochain (voir par ailleurs). Un constat s’impose d’emblée : nos idées et nos propositions ont de plus en plus d’écho auprès des candidats de la droite.
L’Australie a voté ce week-end alors que le pays vient d’entrer dans sa 25e année de croissance économique ininterrompue. En effet, depuis 1991, il n’y a pas eu de récession et cela malgré la grande crise de 2008. Ce sont pas moins de 100 trimestres de croissance positive qu’a connu le continent australien ! Quelles sont les recettes de ce succès ?