Tout le monde connaît le célèbre sketch des Inconnus sur les chasseurs. « Qu’est-ce qu’un bon chasseur ? Eh bien, un bon chasseur, c’est celui qui tire… » Et « Qu’est-ce qu’un mauvais chasseur ? Un mauvais chasseur, c’est celui qui…tire…mais bon, il tire quoi, mais ce n’est pas pareil ». C’est un peu la même chose avec le populisme. Les politiques et les élites « progressistes » considèrent que tout ce qui les contredit est forcément « populiste ». En général, il faut se rendre à l’évidence, il s’agit de tout ce qui se réclame de la droite ou qui, du moins, n’est pas de gauche. On veut bien faire quelques concessions idéologiques et accepter le fait que Jean-Luc Mélenchon soit un « populiste » – on tolère même, à la limite, sa violence verbale et ses joutes démagogiques. Dans ces milieux où la bonne conscience règne, on va jusqu’à faire l’impasse sur les similitudes évidentes entre son programme économique et celui de Marine Le Pen. Si l’on remplace les « immigrés » par les « riches », la copie devient parfaite.
Libéralisme
Les trois cortèges de migrants qui tentent de rejoindre l’Amérique du Nord fuient des pays corrompus, El Salvador, le Honduras et le Guatemala notés respectivement 112ème, 135ème et 143ème sur 180 au classement 2017 de Transaprency International (TI). Ces pays ne connaissent pas l’état de droit selon lequel la loi est la même pour tous et le gouvernement la fait respecter. La corruption permet aux mafias de toutes sortes de faire passer les lois qu’ils souhaitent et de bénéficier de la bienveillance de la police pour leurs crimes et délits.
Les élections de mi-mandat aux Etats-Unis : Les Américains n’ont pas voté contre les réformes de Trump mais contre sa façon d’agir
Ca devait être un « vote garde-fou » afin de le contrôler, voire de provoquer la destitution (impeachment) du président Donald Trump. Celui qui, pour reprendre quelques titres aperçus dans les médias, «nous fait la guerre » et qui semblait « foutu » il y a seulement quelques jours, s’en sort plutôt bien, de ces élections. Il renforce indéniablement son emprise sur le Parti républicain, et les effets positifs de ses réformes économiques peuvent le réjouir. Cependant, il devra s’efforcer de comprendre ce que souhaite vraiment une partie de l’électorat américain qu’il n’a toujours pas vraiment conquis.
A noter que le jour des élections, le 6 novembre, sur Europe 1, le président Macron déclare qu’il faut se “protéger à l’égard de la Russie et de la Chine et même des Etats-Unis” ! Bizarre manière de mélanger la dictature chinoise et l’autocratie russe avec la démocratie américaine et, à quelques jours du 11 novembre, de remercier l’Amérique d’avoir sauvé la France plusieurs fois et de la protéger. L’obsession anti-américaine dans toute sa splendeur ! Les propos du président français ont été contestés, surtout par Trump, ce qui a immédiatement fait réagir le Journal du Dimanche, avec un énorme titre à la Une : « Pourquoi Trump nous menace ». Dans son numéro du 11 novembre, lors des commémorations et des hommages, y compris aux soldats américains morts aux côtés des Français. La Pravda n’aurait pas pu faire mieux !
Nicolas Lecaussin participe au numéro de novembre de la prestigieuse Revue des deux mondes avec un article sur les réformes mises en place par le président Trump. Lire.
Brésil : le candidat Bolsonaro a compris qu’après la corruption et l’échec socialiste, c’est l’heure des réformes !
Les « progressistes » ont été choqués par le score du candidat Jair Bolsonaro aux élections présidentielles qui ont eu lieu aux Brésil. Avec 46 % des voix, il a failli être élu au premier tour ! Immédiatement, on a crié au loup en soutenant qu’il ‘agit d’un candidat d’extrême droite. On en est loin, surtout sur le plan économique car il est un adepte de la libéralisation, des privatisations – y compris de la grande société nationale Petrobras – et de l’ouverture à la concurrence.
Il veut combattre efficacement la corruption mais il n’a jamais dit qu’il allait changer la Constitution qui est très claire concernant les limites de l’intervention des militaires. C’est un libéral-conservateur qui a attiré les votes de toute une population lassée des échecs du socialisme et de la corruption des politiques, comme nous l’explique très bien Paul Beaumartin, investisseur français depuis de longues années au Brésil.
Chers Lecteurs, Chers Amis de l’IREF,
Fin juin dernier, nous vous avons informé du lancement de notre revue Le Journal des Libertés. Nombre d’entre vous ont consulté le premier numéro et se sont abonnés gratuitement, soit en donnant leur adresse électronique pour le recevoir en ligne, soit en adressant le prix de leur abonnement en version papier.
Dans un article de L’Opinion du 25 septembre dernier, il est fait mention d’un « attelage » PMA-revenu universel soutenu par une « alliance » entre les socialistes et les libéraux. En tant que libéraux, nous croyons nécessaire d’apporter plusieurs précisions.
Nicolas Lecaussin est l’invité (16/09) de Philippe Vandel sur Europe 1 pour commenter les très bons résultats de l’économie américaine et les réformes mises en place par le président Trump.…
L’unité de l’Eglise s’impose dans le domaine spirituel, mais une certaine diversité des opinions a toujours prévalu dans les aspects sociaux et politiques. L’IREF n’est évidemment pas confessionnel, mais il nous a paru important et intéressant de relayer la vision libérale de Joseph Ratzinger/ Benoît XVI qui permet aussi d’expliquer et conforter notre analyse critique à l’encontre de certaines positions économiques et parfois politiques du pape François, très éloignées de celles de son prédécesseur.
L’IREF défend les vraies réformes, les droits de l’individu, la société civile et les entreprises !
Il y a un an, nombreux étaient ceux qui nous reprochaient d’être un peu trop sévères avec le nouveau pouvoir, de ne pas lui laisser le temps de mettre en place ses réformes. Pour l’IREF effectivement, la tendance vers toujours plus d’Etat se faisait davantage remarquer que la volonté réelle de réformer. Cette rentrée semble marquer, même parmi ses admirateurs, la fin de l’état de grâce pour le président Macron et pour le gouvernement. Il est un peu tôt un verdict définitif et – qui sait ? – peut-être assistera-t-on cet automne à une salve de réformes sans précédent. Mais le passé nous a montré que si rien n’était fait dans les 100 jours, la suite est alors connue …