Nicolas Lecaussin était l’invité de France info jeudi 29 avril pour débattre face à Philippe Martinez, le n°1 de la CGT. Au sommaire, taxation des riches et réindustrialisation. Voir l’émission
impôts
La déclaration de revenus : de 4 pages en 1974 à…14 pages et 300 cases en 2020
Il était une fois la déclaration de revenus 1974… Certains parmi nous se rappellent, d’autres iront voir dans leurs archives… Elle faisait 4 pages. En langage administratif, un A3 recto, verso. C’est tout ? Oui, c’était tout ! Vingt ans plus tard, en 1994, elle avait évolué, mais de peu : 6 pages. Enfin, grâce aux avancées informatiques, la dématérialisation a gagné ce secteur comme bien d’autres. Mais pourquoi a-t-on l’impression que la simplification annoncée n’est pas tout à fait réelle ?
Les aides et subventions versées par le gouvernement aux uns et aux autres se multiplient en ordre dispersé. Beaucoup sont légitimes pour compenser les préjudices causés par les décisions gouvernementales. Mais certains en profitent de manière indue, par exemple des professionnels de la restauration déjà au bord de la faillite avant la Covid. Ils bénéficient du fonds de solidarité, font payer leur personnel en chômage partiel et empruntent en sachant qu’ils ne pourront pas rembourser. D’autres, qui ont démarré leur entreprise fin 2019, sont à la peine parce qu’ils ne peuvent pas donner de référence comparative sur les mêmes mois de 2019. Certains métiers sont indemnisés et d’autres non, selon les méandres bureaucratiques des nomenclatures gouvernementales.
Le quoi qu’il en coûte fait des émules dans les collectivités locales qui, à leur tour, dispensent sans compter l’argent des contribuables, comme cette ville de la métropole lyonnaise dont le conseil municipal de majorité Les Républicains a voté des crédits non négligeables (300 000€) pour subventionner à 50% les achats chez les commerçants de sa commune.
Xavier Bertrand découvre les bienfaits des baisses d’impôts
Changement de cap pour Xavier Bertrand ? Après avoir fustigé les transactions financières et le capitalisme, le candidat à l’élection présidentielle de 2022 se découvrirait-il une fibre libérale ? Chez…
Rien n’est gratuit, Mme Pulvar ! Ce sont les contribuables et les consommateurs qui payent
Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche et intitulée « Liberté, égalité, gratuité », Audrey Pulvar, tête de liste socialiste aux élections régionales, appelle à la gratuité totale…
Contrairement aux idées reçues, les inégalités n’ont jamais été aussi réduites depuis 50 ans !
Lorsqu’il s’agit de parler d’inégalités, l’unanimité règne. Elles ne cesseraient de se creuser et pour les diminuer, il n’y a que deux solutions : augmenter l’impôt des riches et redistribuer encore plus. L’Etat est là pour compenser les écarts de revenus et répondre aux chiffres alarmistes lancés par les politiques, les médias ou les organisations non-gouvernementales comme Oxfam. L’étude attentive des donnés peut néanmoins fournir des informations différentes. C’est ce qu’a fait l’IREF plusieurs fois en attirant l’attention sur le caractère pernicieux des statistiques publiées par Thomas Piketty, pourtant reprises telles quelles par les journalistes. Et c’est ce que font ces jours-ci deux économistes, Phil Gramm et John Early qui, eux, décortiquent en détail les données officielles du Census Bureau, l’institut de statistiques américain. Leurs conclusions vont complètement à l’encontre du discours à la mode sur l’augmentation des inégalités.
Le taux d’imposition minimum de Biden causera beaucoup de dégâts
Poussée par l’administration Biden, l’idée d’un taux d’imposition minimum pour les sociétés à l’échelle mondiale fait son chemin au sein de l’OCDE et du G20. L’objectif est de limiter la…
Le Président américain a détaillé la deuxième partie de son grand plan de dépenses de début de mandat. Le premier volet (1900 milliards de dollars) était officiellement focalisé sur la relance post-covid, le second est censé concerner les infrastructures. S’il est adopté, son coût s’élèverait à près de 2250 milliards de dollars, ce qui porterait les dépenses totales à près de 4150 milliards de dollars. L’appellation « plan pour les infrastructures » est toutefois trompeuse car la grande majorité des dépenses n’a pas grand-chose à voir avec des investissements pour bâtir ou rénover les infrastructures américaines.
La confédération helvétique, petit pays de 8.45 millions d’habitants, est éminemment riche. Sa réussite économique tient en quelques éléments, une forte attractivité pour les entreprises, une population éduquée et une industrie de pointe. L’industrie représente à elle seule 20,3% du PIB. Malgré, un coût salarial élevé, la Suisse reste un pays exportateur de produits manufacturés à forte valeur ajoutée (produits pharmaceutiques et horlogerie de précision). En 2018, elle a exporté pour 452 milliards de biens [[Swiss info : l’économie d’exportation suisse brave tous les vents contraires (2019)]] et de services, soit un tiers de sa production totale.
Le gouvernement fédéral et les gouvernements cantonaux assurent une gestion rationalisée de leurs budgets. La dette fédérale s’élevait en 2019 (avant Covid) à 25,8% du PIB. Les Suisses ont une phobie de la dette : sur les dix dernières années, le gouvernement fédéral a mené une politique de réduction des dépenses afin de dégager des excédents, 70% desquels ont servi à la rembourser. Le pays a abordé la crise avec des finances saines et a donc pu soutenir son économie sans faire exploser le plafond de la dette. Le budget public, excédentaire de 1,4% avant crise, va néanmoins être fortement impacté par les mesures de chômage partiel.
Remboursement de la dette Covid : Bruno Le Maire veut faire payer les entreprises au lieu de les libérer
Le ministre de l’Économie déclare vouloir « consacrer une part de la hausse des recettes de l’impôt sur les sociétés au remboursement » de la dette Covid. Bruno Le Maire…