Dans un article publié par le quotidien The Guardian en novembre 2013, le maire de Londres, Boris Johnson, affirmait être très fier de diriger la ville avec le plus grand nombre de millionnaires. « Ce sont eux qui payent le plus d’impôts et qui créent le plus d’emplois », souligne le maire avec beaucoup de lucidité. Il faut rappeler qu’en 2009, l’ancien ministre du Budget, Gordon Brown, à décidé l’adoption d’une « Super Tax for the Super Rich » pour des raisons idéologiques et aussi dans l’espoir d’assainir les comptes de l’Etat. Le taux d’imposition des plus riches (les revenus de plus de 150 000 livres sterling ou 186 000 euros/an) est passé à 50 % au lieu de 40 %. Le produit supplémentaire de rentrées fiscales espéré était de 7.2 Mds de livres sterling. Deux ans après, la Trésorerie britannique publiait les résultats de cette hausse des impôts : les impôts payés par les plus riches avaient baissé de 116 Milliards de livres sterling à 87, une perte de presque 30 Milliards ! Du coup, David Cameron a baissé la tranche la plus haute à 45 % et les rentrées fiscales augmentent. En 2013, les 1 % les plus riches payent 29.8 % du total de l’impôt sur le revenu alors qu’ils n’en payaient que moins de 20 %.
Grande-Bretagne
Cette Lettre proposée par Nicolas Lecaussin a été publiée (16/09) par Le Figaro sur son site. Lire la Lettre.
Le Ministre du Travail a affirmé, le 2 septembre dernier, vouloir renforcer le contrôle des démarches de recherche d’emploi, les chômeurs ayant des droits et des devoirs. Faut-il rappeler que selon le Code du Travail, le chômeur doit « accomplir des actes positifs et répétés de recherche d’emploi et d’accepter les offres raisonnables d’emploi » ?
Ouverture à la concurrence des transports particuliers : environ 70 000 emplois créés
L’Etude que vient de réaliser l’IREF le confirme : si le marché du VTC était aussi ouvert à Paris qu’à Londres ou New-York, plus de 68 000 emplois pourraient être…
En 1983, Jean-Pierre Chevènement démissionnait du poste de ministre de la Recherche pour protester contre « la parenthèse libérale » du deuxième gouvernement Mauroy. Fin août 2014, Arnaud Montebourg est limogé du poste de ministre de l’Economie pour avoir demandé un changement de la politique économique du gouvernement qu’il considère comme pro-entreprises (c’est-à-dire libérale). Les deux exemples montrent l’aversion des politiques envers le libéralisme économique. Et, dans les deux cas, les ministres se trompent.
Politique économique : rendons enfin leur capacité d’initiative aux Français !
Dans cet article publié (27/08) par le site d’information et de débats du Figaro, Jean-Philippe Delsol, s’inspirant des systèmes en place en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Suède,…
« Moi stagiaire, je souhaiterais qu’il y ait plus de flexibilité pour les entreprises facilitant ainsi la recherche de stage. »
Malgré tous les efforts de communication mis en œuvre par Arnaud Montebourg, le ministre est à la peine pour attirer les capitaux étrangers nécessaires à la réindustrialisation. D’autant que le patriotisme économique ne suffit pas à combler ces manques. La France a besoin d’investissements pour développer son économie, mais le dernier rapport de la CNUCED (Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement) est plutôt alarmant.
Lors de son intervention du 14 juillet, François Hollande a affirmé que « la reprise économique était là ». Se trompe-t-il de pays ? D’après les prévisions, la France connaîtra une hausse du PIB de 0.9 % en 2014 alors que, de l’autre côté de la Manche, en Grande-Bretagne, elle atteindra 3 %. Trois fois plus !
L’IREF à l’Assemblée nationale
Dans une Etude récente, l’IREF a montré que moins de 10 % des députés et sénateurs connaissaient vraiment l’entreprise privée. Et que seulement 17 députés de l’actuelle législature pouvaient être considérés comme chefs d’entreprise. La situation est sensiblement différente ailleurs. En Grande-Bretagne, sur 621 élus (« Members of the Parliament »), 25,1 % sont chefs d’entreprise et 13.5 % sont cadres dans le privé. Seulement 9 % proviennent du secteur public (fonctionnaires, enseignants, employés, etc.).