L’immigration est devenue la préoccupation principale de la plupart des politiques, surtout ceux qui courent après les voix du Front national. Le problème est bien réel et personne, sauf les inconscients, ne peut le nier. Sauf qu’on lui attribue des conséquences imaginaires et des causes inexistantes.
Grande-Bretagne
Sous le gouvernement Cameron, l’économie britannique a créé 1 000 emplois par jour
Ce chiffre ressort du discours du mercredi 3 décembre, tenu par le Chancelier de l’Echiquier, George Osborne, – dans lequel il dévoile son projet économique pour l’année prochaine. Cet « Autumn Statement » a lieu chaque année et c’est une sorte “d’état des lieux” économique du pays.
C’est le titre de la Chronique de Christine Kerdellant publiée dans l’Express (3 décembre) et consacrée à l’Etude de l’IREF sur la justice.
Les chiffres du chômage qui viennent d’être publiés sont, encore une fois, très mauvais ! Ils témoignent d’une explosion réelle du chômage de longue durée: + 10 % en 1 an ; et + 30 % depuis 2012, avec le changement de majorité.
La France compte environ 684.000 chômeurs de plus depuis 3 ans ; tandis que la durée moyenne de ce chômage s’élève à 536 jours !
Attractivité entrepreneuriale : la France à la 31ème place
La Banque mondiale vient de publier (29 Octobre) son Indice annuel « Doing Business 2015 » qui classe les pays en fonction de l’attractivité entrepreneuriale. L’Indice répertorie 189 économies selon leurs résultats dans 10 catégories. Pour quel classement ? L’Allemagne se trouve au 14ème rang, le Royaume-Uni au 8ème et les Etats-Unis au 7ème. Et la France ? Elle est descendue à la 31ème place, juste au-dessus de la moyenne des pays membres de l’UE.
Contrairement à ce que soutiennent les dirigeants politiques, la réforme de l’Etat français n’a toujours pas été lancée. D’après les dernières statistiques, les dépenses publiques ont même augmenté de 0.8 % au troisième trimestre 2014. Alors que la France dépense déjà 13 points de plus de PIB par rapport à l’Allemagne (57 % contre 44 % du PIB), cette hausse, même minime, montre que l’Etat français continue à grossir. La preuve est d’ailleurs donnée par le dernier Rapport (bizarrement, passé inaperçu) sur la fonction publique que vient de réaliser la DGAFP (Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique).
C’est la différence entre la baisse du nombre de fonctionnaires de la FPE (Fonction publique d’Etat) entre 2010 et 2013 en Grande-Bretagne (- 17 %) par rapport à la France…
Le Luxembourg est sous le feu de critiques de la part de l’Europe. Il aurait accordé des avantages fiscaux indus à de grandes compagnies internationales. L’accusation est désormais le fruit d’une camarilla de journalistes associés dans le Consortium international de journalistes d’investigation, ICIJ, qui travaille avec de nombreux partenaires dans le monde, dont notamment Le Monde en France, Le Huffington Post aux USA, The Guardian au Royaume Uni… Ces journaux n’hésitent pas à dénoncer le plus petit pays de l’Union européenne comme la « plaque tournante de l’évasion fiscale », notamment parce qu’il se serait rendu coupable en autorisant des rulings.
Le président du MEDEF, Pierre Gattaz, a eu l’énorme courage de proposer que la France sorte de la Convention 158 de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) qui interdit de licencier un salarié sans motif. Bien entendu, cette proposition a déclenché l’ire des syndicats malgré l’argumentation du patronat qui démontre que la suppression de ce frein pourrait créer des centaines de milliers d’emplois. Mais quelle est la réalité de cette Convention et comment ça se passe dans les autres pays qui ne l’ont pas signée ?
David Cameron, le Premier ministre britannique, a fait paraître le 30 octobre un article dans The Times, plaidant pour une baisse des impôts. L’article débute sur l’affirmation que la concurrence fiscale est fondamentale au sein d’un monde globalisé. Et Cameron de souligner les arguments économiques bien connus pour une fiscalité moindre. Ajoutant qu’il fallait encourager le travail plutôt que les allocations et que si l’on taxait les entreprises, en amenuisant leurs bénéfices :”on mordait la main qui nous nourrissait !”.