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fonctionnaire(s)
Les fonctionnaires veulent apprendre leur métier aux banques
Le Haut conseil de stabilité financière (HCST) a publié le 27 janvier une recommandation relative à l’octroi de crédits immobiliers. Il y demande que leur remboursement n’excède pas 35% des…
Libérer l’université française pour la rendre plus compétitive
• Le classement mondial des universités QS révèle que les meilleures sont américaines et britanniques. La France s’y trouve à la 11e place (et 5e en Europe).
• Le taux de diplômés par pays ainsi que le classement des meilleures universités sont liés à la part du privé dans l’enseignement supérieur. Plus le privé est important, plus le taux de diplômés et le nombre de bonnes universités sont élevés.
• Les modèles anglo-saxons sont victimes de clichés injustifiés, notamment sur le sort des étudiants. Les chiffres le montrent.
L’IREF propose :
• de réformer le baccalauréat afin d’en faire un véritable examen de présélection préalable à celui d’entrée à l’université.
• de transformer le système monopolistique universitaire français public et faussement gratuit, en un système concurrentiel et privé. Chaque université devra être autonome dans son fonctionnement, dans ses critères de sélection et d’octroi des diplômes.
• de libéraliser l’enseignement supérieur afin de permettre la création de nouvelles universités et de nouveaux diplômes. Cela implique également de dé-fonctionnariser le statut de professeur d’université.
• de faciliter l’octroi de prêts garantis par l’Etat, d’encourager les partenariats entre les entreprises et les universités, et de favoriser l’emploi pour les étudiants. L’Etat aurait un rôle de régulateur des programmes, et pourrait se concentrer sur le versement de bourses.
Les classements internationaux des meilleures universités démontrent que la France est à la traîne. Seules cinq universités et grandes écoles françaises sont présentes dans le top 200 du classement QS, contre 12 en Allemagne, 26 au Royaume-Uni et 45 aux Etats-Unis. Ces deux derniers pays possèdent des modèles qui font la part belle au secteur privé, avec des résultats très satisfaisants. Permettre la libre concurrence dans l’université française, la rendre payante, tout en facilitant l’octroi de prêts ou de jobs étudiants serait bénéfique pour l’ensemble de la communauté universitaire. La qualité des cours délivrés et de la recherche n’en serait qu’augmentée.
La fusion des régions : des dépenses en plus et des enseignements pour les prochaines réformes territoriales
Dans moins d’un an se tiennent les élections régionales et départementales. Dans cette perspective et pour redonner un second souffle à son quinquennat, Emmanuel Macron semblait ces derniers jours prêt à engager une nouvelle phase de décentralisation par le biais d’une grande conférence des territoires. Il peut sembler pertinent pour responsabiliser les élus locaux, notamment en matière de fiscalité, d’aller plus loin dans la décentralisation. Pourtant, il convient au préalable de tirer les leçons de la dernière grande réforme des collectivités territoriales : la fusion des régions opérée sous François Hollande.
Publié aux débuts des années 2000 sous la direction de Bernard Zimmern, Le livre noir de l’ENA est, d’une part, une véritable radiographie de cette école créée juste après la guerre, avec son fonctionnement et ses modalités d’enseignement et d’autre part, une énumération complétée par une analyse détaillée de la plupart des catastrophes économiques et sociales provoquées par des fonctionnaires sortis de ses rangs. Ce qui revient à parler de la plupart des dysfonctionnements graves de notre économie. Depuis 1974 et la première génération d’énarques qui arrivent à des postes de responsabilité, la France a connu une hausse ininterrompue du chômage, des dépenses publiques, des prélèvements et des impôts. La responsabilité des énarques dans ce désastre est incontestable. Ils ont été – et ils sont toujours – les décideurs principaux de la politique économique et fiscale menée par les politiques, de droite ou de gauche.
Six-cent quatre-vingt une pages ! Telle est l’épaisseur de l’édition 2019 du rapport annuel sur l’état de la fonction publique. Une édition 2019 qui porte mal son nom puisque les chiffres les plus récents sur lesquels elle est construite sont ceux de 2017. Néanmoins ce pavé, apte à occuper les longues soirées d’hiver, est une source inépuisable de renseignements sur les ressources humaines des trois versants, comme on dit maintenant, de la fonction publique.
Le Rapport des questeurs sur les comptes de l’Assemblée nationale vient de paraître et il n’a pas vraiment attiré l’attention des médias sauf en ce qui concerne les frais de taxis remboursés aux députés. Ils ont augmenté de 65% entre les exercices budgétaires 2017 et 2018 : 1 million d’euros en 2017, 1,65 million d’euros en 2018 ! Donc, une moyenne de 2.850 euros annuels par député. C’est beaucoup pour les contribuables, et pas vraiment écologique. Ces élus qui sont régulièrement dans les médias en train de nous donner des leçons pour « préserver la planète », utilisent sans sourciller et sans vergogne taxis et VTC …
Réforme des retraites : ce que les compensations pour les fonctionnaires pourraient coûter en plus
L’Etude de l’IREF sur les primes des fonctionnaires et la réforme des retraites est présentée (21 nov) sur son site par le magazine Capital. Lire.
Retraites : la très coûteuse intégration des primes des fonctionnaires
L’Etude de l’IREF est présentée en exclusivité par Le Figaro Economie dans son édition du 21 novembre. Lire.