Lorsque Boris Johnson, Bolsonaro et Trump ont été contaminés par le Covid-19, les moqueries et les sarcasmes ont inondé les réseaux sociaux et même les médias les plus « sérieux ». Le virus ne s’en prenait-il pas à ceux qui osaient contester sa dangerosité ou s’opposaient au confinement généralisé ?
Or, voici que le même virus a contaminé aussi le président Macron, celui qui n’a eu de cesse de vanter l’importance de l’isolement, de la fermeture du pays et du confinement pour tous. Comment cela est-il possible ? Il nous a pourtant fait la leçon depuis des mois sur le port du masque, les contacts à éviter, même entre les membres d’une famille et l’obligation de respecter la « distanciation sociale ». Concernant Trump, on pourrait aussi rappeler au passage, les railleries dont il a été la cible quand il avait dit aussi qu’un vaccin anti-Covid serait prêt avant la fin de l’année…
Etat providence
Jean-Philippe Delsol est l’invité de David Pujadas sur LCI. Voir l’émission.
Le souverainisme et l’écologisme idéologiques créent de la pauvreté : la preuve par le coronavirus
En 1990, 36 % de la population mondiale vivait en dessous du seuil de la grande pauvreté, soit 1,9 milliard de personnes. En 2015, 10 % vivaient avec moins de 1,90 dollar par jour, le nouveau seuil rehaussé de grande pauvreté, ce qui représentait 734 millions d’habitants. Malgré une hausse de 50% de la population sur la même période, la grande pauvreté a donc très fortement régressé depuis la chute du Mur jusqu’à la crise de la Covid.
A dire vrai, il n’a même pas besoin de l’offrir. Comme dans la Chine de Mao ou dans l’URSS de Staline il compte sur la dénonciation, la pression sociale, la peur. L’Etat s’invite chez nous insidieusement, dans la cuisine avec papi et mamie, pour surveiller que nous ne serons pas plus de six à table le jour de Noël et il nous suit hors de chez nous pour s’assurer que nous n’allons pas skier en dehors des frontières.
Pourquoi les prêts d’Etat soulèvent-ils l’enjeu d’une potentielle crise financière qui devra encore une fois être honorée par le contribuable ?
Comme l’affirme Milton Friedman : « The government solution to a problem is usually as bad as the problem » [La solution gouvernementale à un problème est généralement aussi mauvaise que le problème]. Et, il semble que les prêts garantis par l’État illustrent parfaitement cette citation.
J’ai compris que compte tenu de mon âge j’ai eu le privilège de connaître le Président et d’apprécier tout ce qu’il a fait pour les Français pendant ses vingt ans de carrière politique. Oui, je peux apprécier, mais je n’apprécie pas beaucoup, et je vais aller une fois de plus contre la pensée unique qui le découvre avec émerveillement et lui réserve de belles oraisons funèbres.
Ca tourne au ridicule. Entre la jauge de 30 personnes dans une église (le Conseil d’Etat vient néanmoins de demander au gouvernement de revoir sa copie), les stations de ski ouvertes mais avec les remontées mécaniques fermées ou les magasins ouverts mais obligés d’accepter un nombre restreint de personnes (selon des critères byzantins), le gouvernement et le Président provoquent l’incompréhension et la colère des Français.
La proposition de loi relative à la sécurité globale a été déposée le 20 octobre 2020 par deux députés LREM et soutenue par le gouvernement au point de la soumettre au Parlement en procédure d’urgence. Le projet était de renforcer les pouvoirs de la police municipale, l’accès aux images des caméras-piétons, la captation d’images par les drones et de limiter la diffusion de l’image des policiers.
La loi séparatisme : inapplicable, insuffisante et un prétexte pour étatiser la société
C’est bien que l’Etat prenne enfin conscience du risque que représente l’islamisme en France. Mais le projet de loi présenté par Emmanuel Macron aux Mureaux le 2 octobre et transmis au Conseil d’Etat avant d’être arrêté le 9 décembre par le Conseil des ministres servira à étatiser encore un peu plus la société plutôt qu’à éradiquer l’islamisme.
« Les géants du numérique, ce sont aujourd’hui les adversaires des États », a déclaré, début novembre, au micro de Radio Classique, le ministre Bruno Le Maire. « L’un des plus grands défis du 21e siècle (…) c’est l’émergence de géants du numérique qui sont aussi puissants que des Etats, aussi puissants financièrement, aussi puissants technologiquement, aussi puissants en termes commerciaux », a expliqué le ministre de l’Économie. « Ce combat, nous le gagnerons », a assuré Bruno Le Maire pour qui « la question de la lutte contre les géants du numérique est une question pas simplement économique, elle est aussi politique, sociale et financière ».