I – L’obsession fiscale est une maladie française Tout le monde sait ce qu’est une obsession sexuelle. Pour être moins banale, l’obsession fiscale, qui frappe seulement certains de nos milieux…
Écologie
Bové, le faucheur de science, invité par l’INRA : le loup dans la bergerie
L’INRA (L’Institut national de la recherche agronomique) organise, le 18 septembre prochain, une Journée pour les 20 ans de son Département Environnement et Agronomie. Le but : « Faire des 20 ans de la création du Département un moment festif et convivial ». On a envie de leur souhaiter un bon anniversaire. Malheureusement il existe un côté obscur de la force : le programme prévoit une conférence de Monsieur José Bové. Curieuse idée du « festif et convivial » !
Le rendement du blé tendre d’hiver dit « biologique » :
L’idéologie « bio » menace l’abondance de nourriture alors qu’elle n’a pas scientifiquement démontré de vertus sanitaires, nutritionnelles, organoleptiques ni environnementales.
Lorsque Nicolas Hulot a été nommé ministre, en mai 2017, on craignait le pire. Alors que l’écologie n’avait pas fait partie des grands thèmes de la campagne présidentielle et des législatives, Macron distinguait l’un de ses ayatollahs, grand défenseur de la « décroissance », qui soutenait depuis toujours que : « Entre la croissance et la décroissance, il y a une alternative : la croissance et la décroissance sélectives ».. Ce choix nous a tout de suite interpellés : comment pourra-t-on faire de vraies réformes libérales avec M. Hulot au gouvernement ? Un gouvernement qui, c’était déjà évident, allait avoir les mains et les pieds liés. Et la suite a été conforme aux craintes.
Désastres climatiques : les coûts diminuent et le nombre de victimes baisse
Nicolas Hulot peut partir en vacances la conscience tranquille. Contrairement aux idées reçues et comme nous le montre le graphique ci-dessous, le nombre moyen de décès dus aux catastrophes naturelles a décliné de plus de 67% en 60 ans. Dans les années 2010, il s’élevait à 70 000 environ, alors que dans les années 1950, il était de 210 000 (soit 3 fois plus) pour une population mondiale alors trois fois inférieure à celle d’aujourd’hui, soit par habitant 9 fois plus qu’aujourd’hui.
Procès Monsanto-Johnson : quand la science capitule face au jury, Nicolas Hulot jubile
« Monsanto a-t-il omis d’alerter Monsieur Johnson d’un élément substantiel lui causant un dommage ? La réponse est oui ». Le verdict du jury de San Francisco dans l’affaire qui a opposé la société Monsanto au jardinier Dewayne Johnson est lourd de conséquences. Condamné à verser 290 millions de dollars de dommages, Bayer, qui vient de racheter la multinationale tant décriée, va faire appel.
L’écologie, nouvel avatar de l’anti-capitalisme ?
L’article de Ferghane Azihari est publié (26 juin) par Le Figaro sur son site. Lire.
L’EPR devait coûter en 2003, selon Areva, environ trois milliards par exemplaire, constructible en quatre ans. Aujourd’hui, l’entreprise a fait faillite pour être racheté par EDF et renflouée par l’Etat tout en changeant de nom, et les deux exemplaires de son réacteur de 3ème génération vont être achetés au coût unitaire de 10,5 milliards d’euros (218% d’augmentation) et un temps de construction moyen de 13 ans (225% d’augmentation). Comment expliquer la descente aux abîmes de ce fleuron de l’industrie française ? Peut-on encore espérer en sortir ?
Selon les relevés satellitaires, au 31 mars 2018, la banquise arctique atteint 14, 260 millions de km2 soit plus qu’en 2017 (14,175) et 2006 (14,238).
Le gouvernement joue les don Quichotte contre des éoliennes qui n’existent encore que sur le papier. Il a enfin découvert que les marchés éoliens offshore attribués lors des deux appels d’offres de 2012 et 2014 à des consortiums menés par EDF-EN (champs de Guérande, Courseulles et Fécamp), Iberdrola (Saint-Brieuc) et Engie (Le Tréport, Noirmoutier-Yeu), étaient biaisés. Dans le cadre de ces projets, l’Etat oblige Electricité de France ou les entreprises locales de distribution à racheter l’électricité éolienne produite par les constructeurs lauréats aux prix fixés dans le cadre de l’appel d’offres. Or les prix acceptés lors de ces appels d’offres sont aujourd’hui quatre à cinq fois plus élevés que le prix actuel de marché.