Au moment où j’écris ces lignes, la révision de la nouvelle Planification pluriannuelle de l’énergie (PPE), vient encore d’être reportée, et devrait être publiée le 27 novembre 2018, avec plus de trois mois de retard.
Écologie
Plus de 55 000 ha (quatre fois la taille de Paris !) partis en fumée, 76 morts, plus de 1000 disparus, des quartiers entiers entièrement détruits, le bilan (encore provisoire) des incendies qui ravagent la Californie sont dramatiques. Les images qu’on peut voir sont impressionnantes, mais les commentaires des journalistes sur les causes de ce sinistre se ressemblent comme des documents copié-collés. Bien sûr, la sécheresse, l’étalement des villes, le manque de points d’eau font partie des causes. Sans oublier l’origine criminelle des feux (ce qui est d’ailleurs souvent le cas, en France aussi).
Tous les Français ont en mémoire la célèbre injonction du Président Georges Pompidou à l’un de ses proches : “Cessez d’emmerder les Français“. Même si on déplore son inefficacité actuelle, cette mise en garde est toujours valable aujourd’hui à considérer le flux continu des taxes et des contraintes nouvelles dont ce Gouvernement inonde le pays. Mais insensiblement le problème s’est encore aggravé et les Français ont de plus en plus le sentiment qu’en plus de les “emmerder” (cf. la limitation générale de vitesse à 80 km/h, sans du tout tenir compte de la plus ou moins grande dangerosité de la voie), on les abuse et on leur cache la vérité. À savoir: un pouvoir strictement incapable de maîtriser la dépense publique et qui fait feu de tout bois pour comprimer par tout moyen (dont notamment des prélèvements insensés) le déficit qu’il doit présenter à Bruxelles.
« L’alarmisme est-il justifié au regard de l’état de la science du climat ? »
Vendredi 19 octobre 2018 de 10h à 12h30
Hôtel de l’Industrie
4 place St Germain des prés 75006 PARIS
Dans la cohorte des Cassandre du climat et des bien-pensants, le journal Le Monde cherche toujours à être aux premières loges. Il a dénoncé à nouveau dans son édition des 2/3 septembre derniers les catastrophes de l’été : « incendies records en Californie, vague de chaleur meurtrière au Canada, arrêt de centrales nucléaires en France pour cause de fleuves trop chauds, déplacement d’un million de personnes dans le Kerala en Inde après une mousson inhabituelle ment sévère… ». Pour illustrer son propos, le journaliste Stephane Foucart note que cet été, sur les bords de l’Elbe, une dizaine de « pierres de la faim » sont réapparues, « rappelant, écrit-il, que, pendant de nombreux siècles, la sécheresse fut sœur de la famine ». Une de ces pierres était datée de 1616 et indiquait en allemand « pleurez si vous me voyez ».
C’est un chiffre qui ne fera pas la Une des médias …
I – L’obsession fiscale est une maladie française Tout le monde sait ce qu’est une obsession sexuelle. Pour être moins banale, l’obsession fiscale, qui frappe seulement certains de nos milieux…
Bové, le faucheur de science, invité par l’INRA : le loup dans la bergerie
L’INRA (L’Institut national de la recherche agronomique) organise, le 18 septembre prochain, une Journée pour les 20 ans de son Département Environnement et Agronomie. Le but : « Faire des 20 ans de la création du Département un moment festif et convivial ». On a envie de leur souhaiter un bon anniversaire. Malheureusement il existe un côté obscur de la force : le programme prévoit une conférence de Monsieur José Bové. Curieuse idée du « festif et convivial » !
Le rendement du blé tendre d’hiver dit “biologique” :
L’idéologie “bio” menace l’abondance de nourriture alors qu’elle n’a pas scientifiquement démontré de vertus sanitaires, nutritionnelles, organoleptiques ni environnementales.
Lorsque Nicolas Hulot a été nommé ministre, en mai 2017, on craignait le pire. Alors que l’écologie n’avait pas fait partie des grands thèmes de la campagne présidentielle et des législatives, Macron distinguait l’un de ses ayatollahs, grand défenseur de la « décroissance », qui soutenait depuis toujours que : « Entre la croissance et la décroissance, il y a une alternative : la croissance et la décroissance sélectives ».. Ce choix nous a tout de suite interpellés : comment pourra-t-on faire de vraies réformes libérales avec M. Hulot au gouvernement ? Un gouvernement qui, c’était déjà évident, allait avoir les mains et les pieds liés. Et la suite a été conforme aux craintes.