Selon un Rapport de la Banque Mondiale rendu public le 2 octobre dernier, les inégalités dans le monde ont baissé depuis la fin de la crise financière et économique. Entre 2008 et 2013, le nombre de pays qui ont connu une baisse des inégalités a été multiplié par deux.
Articles
L’INSEE a publié le 30 septembre les chiffres de la dette publique française à la fin du second trimestre 2016 : 2 170,6 milliards d’euros, en hausse de 31,7 milliards en un trimestre, à 98,4% du PIB. Nous empruntons à des taux très bas, en raison de la politique de la BCE, mais un jour les taux progresseront et ce jour-là, la bombe de la dette explosera. Et les dégâts seront d’autant plus forts que les réformes n’auront pas été faites.
Le gouvernement s’obstine à instituer une retenue à la source de l’impôt sur le revenu et des contributions sociales annexes. Il l’a inscrite dans le projet de Loi de Finances pour 2017, dans son article 38 d’une complexité et d’une longueur sans doute inédites et inquiétantes.
Le candidat républicain Donald Trump fait presque l’unanimité contre lui. Entre ses déclarations, son style et son passé, il y a l’embarras du choix. Mais on devrait aussi s’inquiéter, et peut-être plus encore, des propositions économiques et fiscales de la candidate démocrate, Hillary Clinton.
« Comment réagiriez-vous si vous deviez payer pour quelque chose que vous n’avez pas commandé ? ». Ainsi débute la vidéo de la nouvelle campagne d’Oxfam, association militante plutôt classée à gauche. On y voit ensuite des clients d’un bar au moment de payer la note. Chacun d’eux s’interroge d’abord car la note est visiblement salée. Devant leurs interrogations le patron du bar leur explique qu’un client n’a pas payé et que c’est à eux de régler à sa place. Réaction évidente des clients : la colère, ils ne veulent pas régler pour un client qui n’a pas payé ! Morale de l’histoire selon Oxfam : faisons payer les multinationales qui ne paient pas assez d’impôts. Nul doute que l’idée de scénarisation est efficace… au premier abord.
Bercy est prompt à reprocher aux contribuables de commettre des abus de droit. Mais c’est Bercy qui en commet le plus et à plus large échelle. Le projet de loi de Finances pour 2017 en témoigne encore avec son article 4 tendant à élargir la base du plafonnement de l’ISF des contribuables qui seraient censés l’avoir diminuée par le recours à une société holding.
Pour faire baisser le chômage, il n’y a qu’une solution : il ne faut plus que l’Etat s’en occupe !
La taxe sur l’essence augmente afin de « financer les transports en commun en Ile-de-France ». Dans le budget 2017, il est spécifié jusqu’à 1.65 centime par litre de gazole et 1.77 centime par litre d’essence. En même temps, le pass Navigo a augmenté de 3 euros fin août en passant de 70 à 73 euros. C’est une forte augmentation qui se rajoute aux précédentes. Car le prix des transports en commun en Ile-de-France ne cesse d’augmenter régulièrement. En 2006 par exemple, le prix de la carte orange était de 52.50 euros. En 10 ans, il a donc augmenté de 30 %. Il faut chercher pour trouver un service de transport privé qui ait connu une telle augmentation.
Le forum économique mondial vient de publier le rapport annuel 2016-2017 sur la compétitivité mondiale, et la France gagne une place pour atteindre le 21ème rang, avec un score global de 5,2 (sur 7). La Suisse arrive en tête du classement et est suivie de près par les États-Unis en 3ème position, tandis que l’Allemagne se positionne 5ème et le Royaume-Uni 7ème. Malgré de quelques rares progrès sur le terrain de l’innovation et de la sophistication de l’activité des entreprises depuis l’année dernière, la France a vu sa capacité à attirer et à conserver les talents se détériorer. Pourquoi ? A cause d’une réglementation étouffante du travail, d’une fiscalité confiscatoire, de l’inefficacité de son administration et à cause d’une difficulté chronique à améliorer sa productivité.
La perspective des élections l’an prochain, en France et en Allemagne, incite chacun à regarder dans le jardin du voisin. Pour les Français, l’Allemagne leur apprend qu’on s’en sort mieux avec un équilibre budgétaire et des réformes, plutôt qu’avec des déficits publics et une absence de réformes, et qu’il vaut mieux baisser les impôts plutôt qu’augmenter les dépenses publiques !