Selon le rapport de l’OCDE, on distingue deux axes : une incitation très nette au développement de la capitalisation, avec la nécessité d’établir une information fiable et intelligible, l’ensemble étant renforcé par des contrôles vigilants sur les collecteurs. Tout un programme frappé au coin du bon sens, alors qu’en France, on s’est trop souvent attaché à diaboliser la capitalisation.
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La France manquait visiblement de taxes. Mais l’Assemblée a pu remédier, encore une fois, à cette fâcheuse situation avec la taxe dite « YouTube », par un amendement qui, après avoir été retoqué en novembre, a été voté tard dans la nuit du 6 au 7 décembre. La fonction première des Parlements était celle de lier les mains de l’exécutif et de limiter les taxes. Chez nous le Parlement fait exactement le contraire : il ne contrôle que très peu la dépense et s’ingénie à trouver de nouvelles taxes. Mais faut-il s’en étonner puisqu’il est composé en grande partie de fonctionnaires ?
Le double exécutif et l’impuissance du Parlement sont des handicaps pour la France. Nous sommes le seul pays riche et démocratique avec ce genre d’organisation institutionnelle. Mieux vaudrait supprimer le poste de Premier ministre, se débarrasser de cette « fiction » et donner de vrais pouvoirs au Parlement et à la société civile.
Quand la fin commence à justifier les moyens, c’est la civilisation qui est en danger. Parce que tout alors est permis. Où est la limite entre les aviseurs rémunérés et « La vie des autres ». La mémoire des années noires de l’Occupation suffirait à traiter ces pratiques d’abomination. Ou le souvenir de la Révolution culturelle chinoise qui a institué la délation jusqu’au sein des familles et y instillait le doute sur l’autre.
Les socialistes français devraient profiter de ce moment pour faire leur « risorgimento ». C’est le moment de la naissance – enfin – d’une gauche française réformatrice, débarrassée des vieilles lunes marxistes. La France a besoin d’une gauche moderne qui reconnaisse la faillite du modèle social et qui propose des réformes « blairistes ».
On retombe encore une fois dans le marigot français de tous ces abus de pouvoir ou de ces conflits d’intérêts qui éclaboussent et qui disqualifient gravement l’ordinaire de la gestion publique dans notre pays. Abus de pouvoir d’abord en la personne même de l’Etat, puisque ce dernier réglemente unilatéralement (et sans concertation aucune: souvent modestes, les épargnants n’ont évidemment le droit à aucun dialogue social!) un domaine où il se trouve être le principal débiteur.
Le protectionnisme fait son grand retour. C’est vrai aux Etats-Unis, comme en Europe, dans les programmes et les discours, mais aussi dans les décisions : les mesures protectionnistes progressent. Le dernier rapport de l’OCDE tire la sonnette d’alarme : plus de protectionnisme, c’est plus de chômage et moins de croissance ! Il est donc urgent de revenir au libre-échange.
En France, il y a seulement 11 députés chefs d’entreprise. En Allemagne, 91 et au Royaume-Uni, 103 !
« Socialismo o Muerte » était la devise du dictateur Fidel Castro. Il a apporté les deux sur l’île de la Cuba, en janvier 1959, accompagné de Che Guevarra et de ses « barbudos ». Pénuries, pauvreté, meurtres, épuration, prisons politiques, Castro a été fidèle aux caractéristiques du totalitarisme communiste.
Lors du dernier débat entre les deux candidats à la primaire de droite, une question a été posée concernant le régime de retraite des parlementaires. Les deux candidats ont vite balayé le sujet en soutenant qu’une réforme avait été faite et que beaucoup de fantasmes circuleraient autour de la retraite des parlementaires. Les journalistes sur le plateau n’ont pas réagi et le sujet a vite été évacué. Pourtant, les deux candidats n’ont pas exactement dit la réalité. Il ya eu effectivement une « réformette » en 2010 qui a aligné le régime de retraite des parlementaires sur celui des…fonctionnaires. Tout en gardant leurs privilèges.