Pourquoi ne pas copier le système allemand et décréter que les Français de l’étranger n’auront le droit de voter que s’ils ont gardé une relation étroite avec leur pays d’origine et suivent de manière régulière la vie politique nationale ? Ils pourraient aussi voter pour un candidat se présentant au sein de la circonscription à laquelle ils étaient rattachés avant de s’expatrier.
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Les « affaires » ont émaillé de tout temps la vie politique. Évoquons simplement le scandale de Panama (1892), l’affaire des emprunts russes (1918), l’affaire Stavisky (1933), celle des avions renifleurs (1975) ou des diamants de Bokassa (1979).
Et pendant ce temps-là, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) poursuit la production intensive de rapports dont l’utilité reste encore à trouver. Comme tout le monde politique se réclame du général de Gaulle, on pourrait déjà appliquer sa proposition de supprimer le CESE !
La Commission européenne a présenté le 31 mai ses propositions pour un nouveau « paquet routier », autrement dit ses projets de réforme pour le transport routier. Comme d’habitude, on y trouve un peu de tout, du bon (ce qui concerne la libéralisation), et du moins bon (notamment sur les aspects sociaux). On retrouve là les « équilibres habituels » liés aux divergences entre l’Europe de l’Est, plus libérale, et l’Europe de l’Ouest, plus régulatrice.
Il est très difficile de prévoir ce que fera le gouvernement concernant le contrat de travail et les relations employeurs-employés. Le programme annoncé est trop flou et comporte trop d’ambiguïtés. Il y aurait pourtant beaucoup d’avantages à s’inspirer de ce qui se fait à l’étranger. Et pas forcément dans des pays comme les Etats-Unis et le Royaume-Uni, repoussoirs « ultralibéraux » pour nos politiques. Prenons plutôt les exemples de l’Allemagne et du Canada, ce dernier pays étant considéré comme ayant le marché du travail le plus flexible.
Est-ce que si l’on avait eu toutes ces lois de moralisation de la vie politique on aurait pu éviter les affaires Elf, Urba, Péchiney, Falcone, Méry… ? Aurait-on pu éviter l’entretien de la maîtresse et de la fille cachée de Mitterrand avec l’argent public ? Les « frais de bouche » des Chirac ? L’affaire des marchés publics d’Île-de-France ? L’affaire Karachi ? Pas vraiment.
Le Garde des Sceaux, M. Bayrou, va se trouver au centre d’un inextricable conflit d’intérêts. Quoi qu’on en dise et comme le suggère instamment le récent scénario de l’affaire Fillon, il aura le Parquet sous son autorité et, malgré toute l’indépendance qu’on leur prête, les Magistrats savent bien de leur côté que le mis en examen n’est autre que le Chef de la Justice de son pays !
Législatives : la compétitivité sacrifiée sur l’autel du pouvoir d’achat
Les élections législatives auront lieu dans quelques jours et verront s’affronter plusieurs programmes politiques. Force est toutefois de constater qu’aucun de ceux-ci n’est réellement à la hauteur des enjeux de compétitivité auxquels la France se voit confrontée depuis plusieurs années.
Indignation générale lors de l’annonce faite par Trump à propos du retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris. Condamnation unanime, aucune voix discordante dans les grands médias et même sur les réseaux sociaux (sauf certains milieux libéraux). Ce qui démontre déjà que, malgré la « toile », de nombreux sujets sont de véritables tabous. De toute façon, Trump est, depuis, son élection, et quelles que soient ses décisions, la cible prioritaire des bien-pensants et autres fidèles du politiquement correct. Pourtant, une simple et rapide analyse des faits montre que Trump a des raisons d’abandonner ces accords, raisons qu’on ne peut pas balayer d’un revers de main médiatique.
Bonne nouvelle, une candidate de la 2ème circonscription de Paris propose l’adoption de la flat tax à 15%.