Quelle coïncidence ! Alors que l’on célèbre le centenaire du « putsch communiste d’octobre », les émissions et débats autour de la présidence de Donald Trump ressemblent aux procès staliniens. Tous juges et accusateurs. Difficile dans ces conditions de se faire une idée neutre de ce qui s’est passé depuis … 9 mois (élu en novembre, le président américain ne prend ses fonctions qu’en janvier). Il ne s’agit pas de défendre un personnage complètement atypique, provocateur et imprévisible mais il mérite au moins une analyse impartiale. Par contraste, chez les mêmes inquisiteurs, le président Macron bénéficie d’une aura qui frise le grotesque. Puis, souvenons-nous, il fut un temps où Carter n’était qu’un « mangeur de cacahuètes » et Reagan un « demeuré » et un « cow-boy de série B ».
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En France, l’on parle beaucoup des paradis fiscaux sans réellement savoir ce que recouvre cette notion. Mais l’on parle beaucoup moins de leur pendant, à savoir les enfers fiscaux ; à juste titre d’ailleurs puisque la France s’avère être le premier d’entre eux.
Fort loin des promesses du candidat de droite, mais sentant pourtant la nécessité électorale d’un marqueur de sa volonté de réduire la dépense publique, le programme Macron avait prévu la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires – 50 000 pour l’État, 70 000 pour les autres collectivités publiques – sur toute la durée du mandat présidentiel.
7 novembre 1917 – 7 novembre 2017. Si Lénine ressuscitait aujourd’hui, 100 ans après la « révolution » d’octobre, il choisirait à coup sûr la France comme le terreau le plus propice à la prise du pouvoir. Les mélenchonistes et autres extrémistes marxistes seraient prêts. Il faut donc les combattre et rappeler les réalités du communisme. Souvenirs.
L’immobilier trouve une résonnance particulière dans l’actualité fiscale du moment, mais malheureusement les contribuables qui ont investi dans la pierre ont peu de raisons de s’en réjouir : maintien d’un impôt sur la fortune à leur égard, augmentation même du poids de celui-ci en certaines circonstances, exclusion des revenus fonciers du PFU, relèvement des prélèvements sociaux sur ces derniers de 15,5% à 17,2% (soit 11% de plus). Et ce n’est pas la suppression progressive de la taxe d’habitation pour 80% des foyers qui suffira à équilibrer l’ensemble. Comme le confessait d’ailleurs le Rapporteur général du budget, Joël Giraud, à l’Assemblée nationale : l’objectif est plutôt d’alourdir la fiscalité sur l’immobilier.
« Il y a un faisceau de présomptions qui justifie d’appliquer le principe de précaution »[[Glyphosate: Hulot pour « une agriculture intensive en emploi plutôt qu’en engrais« , OuestFrance, 22/09/17]] déclarait récemment Nicolas Hulot à propos du glyphosate. Cet herbicide est aujourd’hui devenu le monstre à éliminer à tout prix. Il a beau être utilisé dans le monde entier depuis quarante ans et avoir fait l’objet d’un nombre considérable d’études scientifiques, le consensus national a tranché : huit Français sur dix veulent l’interdire[[Huit Français sur dix estiment qu’il faut interdire le glyphosate, France Info, 27/10/17]]. Les politiques n’ont plus le choix, ils doivent supprimer de la circulation ce produit diabolique[[« Nous, députés de La République en marche, demandons une interdiction du glyphosate », le Monde, 22/10/17]]. Est-ce pour autant une sage décision ?
Réformes fiscales de Macron et Trump : des ambitions bien différentes …
Alors que Donald Trump est sur le point d’opérer une véritable révolution fiscale outre-Atlantique par le biais de son « Tax Cuts and Jobs Act », Emmanuel Macron peine grandement à opérer les réformes fiscales nécessaires en France.
L’OCDE vient de publier l’étude (2016) consacrée aux Pensions dans les pays de l’OCDE. Le tableau comparatif est absolument saisissant car il montre le terrible décrochage de la France. Avec seulement 14.7 Mds de dollars (0.63 % du PIB) d’actifs, elle est parmi les plus mauvais élèves des pays membres.
Les « Paradise Papers » s’apparentent plus à une optimisation fiscale qu’à une fraude qui est moins du côté des entreprises concernées que des journaux qui dénoncent ce soi-disant scandale.
Fin du tirage au sort ? Mais pour faire quoi ? La réforme pour « canaliser l’accès à l’Université » est pleine d’ambiguïtés et ne propose pas les mesures dont aurait besoin le système universitaire français. D’un côté, le bachelier devra avoir le « profil requis » pour entrer à l’Université, mais, de l’autre, il gardera le « dernier mot » pour choisir sa filière. Et il n’y a rien dans le projet du gouvernement concernant une vraie sélection à l’entrée. Car – faut-il encore le rappeler ? – l’accès à l’Université est un droit mais pas un dû ! Il ne s’agit pas de l’école primaire mais des études supérieures. Ça se mérite ! D’autant plus que presque 50 % des étudiants ne passent pas la première année de fac !