Dans la presse, comme sur les plateaux de télévision et bien d’autres médias encore, il n’est pratiquement jamais question à propos des sacrifices imposés aux retraités que de la dernière majoration de CSG de 1,70% (en réalité, 1,85% sur le montant net !) imposée par le pouvoir à compter du 1er janvier dernier.
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Le Comité économique, social et environnemental (CESE) porte ce nom depuis maintenant dix ans. C’est, en effet, en 2008 que le CES est devenu CESE. Pour justifier de son appellation, le CESE produit des rapports à la chaîne. Un des derniers en date s’intitule « TPE-PME, comment réussir le passage à la neutralité carbone ? » (septembre 2018).
La France perd chaque année un peu plus de libertés économiques. C’est ce que révèle l’indice des libertés humaines 2018 qui vient d’être publié. Établi par un consortium de think tanks dont le CATO Institute, le Fraser Institute et la Friedrich Naumann Foundation for Freedom, le classement mondial est accablant pour le pays des droits de l’homme : 25ème pour les libertés personnelles, 57ème pour les libertés économiques.
Le gouvernement a lancé fin mai dernier une grande « consultation citoyenne » en ligne dont Jean-Paul Delevoye, le Haut-Commissaire à la réforme des retraites, a présenté les résultats ce jeudi. En cinq mois, plus de 35.000 contributions et 200.000 votes ont été recensés. Il ne s’agissait pas d’un référendum pour répondre à une question précise mais d’une invitation pour chacun à se prononcer sur la réforme.
Cinq mesures à mettre en place immédiatement pour répondre à la crise des gilets jaunes
Les blocages et les affrontements violents avec la police témoignent d’une profonde crise de représentativité. Les gilets jaunes ne parviennent pas à faire entendre pacifiquement leurs inquiétudes vis-à-vis de leur pouvoir d’achat. Le recours à la violence d’une minorité d’entre eux révèle une fracture profonde entre les Français et les élites censées les représenter.
Quand un pays va mal, tout le monde devient économiste. Cela rappelle le moment, en 1989, dans certains pays de l’Est comme la Roumanie, où tout le monde s’est transformé, du jour au lendemain, en révolutionnaire, politologue, politique, économiste, analyste ou expert. La chute du communisme a débouché sur un vide idéologique sans repères. C’est un peu ce qui se passe aujourd’hui où le mouvement des gilets jaunes, la violence qui l’accompagne, créent une forme de cacophonie des idées. On voit, dans les médias, des « représentants » plus ou moins farfelus des gilets. Entre le fonctionnaire « sans activité » (probablement mis à disposition d’un syndicat) qui a été invité par les grandes chaînes d’info et les gauchistes qu’on distingue facilement grâce à leurs revendications et leur aisance devant les micros, il existe aussi quelques vrais gilets jaunes. Trop rares, malheureusement.
LES REPUBLICAINS existent-ils encore ? Devenus inaudibles dans la crise des gilets jaunes, ils sont absents des plateaux de télévision et livrent des discours incompréhensibles. Leur communiqué du 7 décembre dénonce « La malédiction française : toujours plus de dépenses, d’impôts et de taxes » et soutient que « Les impôts et les taxes ont atteint un niveau insupportable ». Il s’insurge à juste titre contre la hausse continue des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires : « C’est une question centrale, un problème majeur qui concerne l’immense majorité des Français. Il n’y a qu’une seule manière d’y répondre : il faut arrêter cette folie fiscale ».
L’adjectif « illibéral » a été utilisé surtout à partir de l’année 2010 et comme référence à la Hongrie de Viktor Orban. Pourtant, l’ « illibéralisme » a été théorisé bien avant, dès le début des années 1990.
La récupération politique des gilets jaunes est à cette heure incontestable. Mais qui récupère qui ?
A l’occasion du centenaire de sa naissance (le 11 décembre 1918), du dixième anniversaire de sa mort et de la publication de plusieurs inédits, il est important de rappeler pourquoi Soljenitsyne est important pour nous, les libéraux. Tout d’abord, en tant qu’individu, Soljenitsyne est un symbole. Il est l’exemple parfait du combat pour la liberté. Une vie entière passée dans l’espoir d’être libre un jour, à expliquer l’avènement et le fonctionnement du monde totalitaire.