On voit de plus en plus émerger chez les tenants de l’écologie politique et/ou intégrale, partisans d’une agriculture biologique voire biodynamique, une certaine nostalgie pour « l’agriculture de nos grands-parents » avec des parcelles plus petites, et des chevaux ou des bœufs à la place des tracteurs. Une agriculture familiale et très peu mécanisée, qui nécessitait plus de main d’œuvre. Ces nostalgiques, qui ne rencontrent des agriculteurs qu’au salon de l’agriculture, ont une vision fantasmée du monde rural et ignorent tout des conditions difficiles dans lesquelles travaillaient nos paysans de la fin XIXe et du début du XXème siècle.
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Sanofi et Covid 19 : il faut respecter la propriété intellectuelle et faire confiance au marché
Comme souvent, la France se distingue dans sa haine des multinationales et des laboratoires pharmaceutiques. Il a suffi d’une rumeur, une étincelle, pour s’en prendre au laboratoire Sanofi qui aurait…
Déjà nous vivions sous la tyrannie du bien, ou plutôt de ce que le gouvernement croyait être bien pour nous. Le 11 mai nous introduit dans une nouvelle période de théocratie impériale. Nous serons surveillés par des brigades d’anges gardiens qui veilleront à ce que tous ceux qui ont été contaminés ou sont susceptibles de l’être soient confinés chez eux ou dans des hôtels-prisons. Pour ce faire il faudra bien sûr généraliser une politique de délation qui commencera par les médecins auxquels, à l’encontre de leur déontologie, on demandera de violer le secret professionnel pour dénoncer ceux qui devraient être isolés. Bien pire, ils seront payés pour ça !
Cela fait déjà quelque temps que le nombre de spécialistes en coronavirus dépasse celui des décès qu’il a provoqués. On en compte beaucoup notamment chez les antilibéraux, ceux qui veulent en finir avec le capitalisme et l’économie de marché. Les mêmes qui, dans les années 1970, auraient certainement milité pour la paix, manifesté contre les méchants Américains et défendu les intentions « pacifiques » des Soviétiques. A l’époque, certains – l’ouverture des archives l’a montré – étaient payés par Moscou, mais aujourd’hui ? Qu’est-ce qui les pousse à envisager le « monde d’après » comme un monde nécessairement « post-capitaliste » ? La naïveté, le dogmatisme, la bêtise… Cela, avec la complicité de nombreux médias toujours va-t-en guerre lorsqu’il s’agit de pourfendre le président Trump, mais jamais très courageux pour relever les délires de certaines personnalités politiques ou stars du showbiz.
Ministères, politiques, agences, haute autorité, haut conseil, haut comité, stratégies…
Le rédacteur de cette note a recherché dans les textes régissant nos principales institutions sanitaires françaises, les missions dont elles étaient investies et particulièrement celles concernant leur rôle dans l’anticipation et la prévention des pandémies. Il s’agit donc très clairement d’une recherche orientée sur ces deux points et pas sur la gestion de la crise sanitaire.
Le pis-aller de la défiscalisation des heures supplémentaires et la perversité de l’impôt progressif
La seconde loi de finances rectificative pour 2020 du 25 avril 2020 a porté de 5 000 euros à 7 500 euros le plafond d’exonération d’impôt sur le revenu des rémunérations dues au titre des heures supplémentaires et complémentaires effectuées entre le début du confinement et la fin de la période d’urgence sanitaire. On comprend aisément la raison de cette mesure, qui vient s’ajouter à l’exonération des primes exceptionnelles versées aux salariés du secteur privé et aux agents des administrations publiques : soutenir financièrement l’ensemble des contribuables mobilisés dans les secteurs de la santé, de la grande distribution ou encore des transports, afin d’assurer malgré la pandémie de Covid-19 la fourniture de biens et de services vitaux pour chacun d’entre nous.
La pandémie du Covid-19 donnerait raison aux Verts. C’est du moins ce qu’ils prétendent, à l’instar de Nicolas Hulot qui déclarait le 22 mars sur BFM TV qu’avec le virus « nous recevons une sorte d’ultimatum de la nature », que « la nature nous envoie un message », qu’elle « nous teste sur notre détermination ». Ce serait, si nous comprenons bien le propos, parce que l’Humanité s’est mal comportée vis-à-vis d’elle, que la Nature (il convient alors de mettre une majuscule) se venge en envoyant le coronavirus. Celui-ci serait pour l’écologiste « un mal nécessaire » pour que nous prenions conscience de l’urgence.
Inspirée de l’exemple de nombreux pays, à l’instar de Singapour, la France réfléchit au déploiement de StopCovid, application de traçage pour limiter la transmission du Covid-19. Comme de nombreux autres sujets depuis le développement du virus, StopCovid n’a pas échappé aux polémiques. Celles-ci portent sur plusieurs enjeux : la faisabilité technique, la fiabilité de l’application et l’impact sur nos libertés individuelles.
Les difficultés économiques actuelles suscitent évidemment des suggestions pour essayer de surmonter ces difficultés. Mais elles sont aussi l’occasion pour certains de profiter de cette situation pour essayer de faire admettre des propositions de politique économique auxquelles ils tenaient bien avant la crise économique actuelle. Tel est le cas de ceux qui se déclarent en faveur de la création d’un « revenu universel », c’est-à-dire un montant de ressources auquel tous les citoyens auraient droit[[Tel est le cas, par exemple, de Gaspard Koenig, censé être un philosophe libéral. Il indique que ce n’est pas à l’État de fixer le salaire des citoyens, mais qu’il devrait en revanche instaurer un revenu universel pour leur donner un pouvoir de négociation.]].
Poétiquement, le ministère du Travail vient de pondre le 3 mai 2020 un magnifique document de 20 pages serrées intitulé « Protocole national du déconfinement pour les entreprises pour assurer la…