Le chiffre de l’IREF consacré à la création d’emplois grâce aux fonds de pension est publié par Le Figaro Magazine du 11 décembre.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
L’apprentissage de l’Internet à l’école n’améliore pas les résultats des élèves. Au contraire.
En France et ailleurs, les politiques veulent toujours apporter leur contribution – avec l’argent des contribuables – à la démocratisation des nouvelles technologies. Au nom de la lutte contre les inégalités, ils ont considéré que le fait d’équiper les écoles avec des ordinateurs portables et le Wifi tout en distribuant gratuitement aux élèves des ordinateurs portables, pourrait réduire les « différences » entre les enfants et améliorer leurs résultats scolaires.
L’Etude de l’IREF consacrée au CESE est largement citée (30/11) dans par Le Figaro Economie.
Les politiques français profitent aussi de la situation actuelle pour mettre un frein à la baisse des dépenses publiques. L’IREF l’a déjà écrit et l’actualité le confirme tous les jours : ces attentats sont aussi un grand échec de l’Etat français qui consacre 2.5 % du PIB à la sécurité de son pays et plus de 36 % à son système social. Non seulement, il ne faudrait pas arrêter la baisse des dépenses, au contraire, on devrait l’accélérer et restreindre l’Etat à sa mission principale : assurer la sécurité des citoyens.
La France et l’Europe sont plus préoccupées par la fiscalité et les réglementations que par la menace terroriste
Quelques jours seulement après les terribles attentats qui ont secoué la France, on commence à comprendre comment ces sept ou huit personnes ont pu agir en toute impunité sur le territoire. Au-delà de la solidarité nationale et des marches pour la paix, il faut se rendre à l’évidence : ces attentats sont aussi la conséquence d’un terrible laxisme de la part de l’Etat français et aussi de l’Europe.
Plusieurs fois, notre Institut a révélé les terribles gaspillages engendrés par l’éolien en France et aussi dans d’autres pays européens ou bien aux Etats-Unis. La France compte à ce jour environ 5 500 éoliennes sur son territoire. Après dix années de développement, le secteur ne produit que 4 % de l’électricité consommée et l’effet sur l’environnement se fait encore attendre. On découvre même que le bruit émis par les éoliennes aurait un effet très perturbateur sur la faune environnante. Quant à la création d’emplois, celle-ci est très réduite, dans la mesure où toutes les éoliennes sont importées. Et que dire de l’enlaidissement du territoire avec ces monstres de métal parsemés dans les champs, dans les montagnes ou au large des côtes.
Notre ministre de l’Economie a fait preuve une nouvelle fois de courage. Il a prononcé quelques mots tabous en France, les fonds de pension, symboles, pour nombreux, de la rapacité capitaliste et de la rentabilité à tout prix. Il aurait pu donner plusieurs explications et, surtout, éviter l’expression « à la française » qui n’augure rien de bon.
La dernière Etude de l’IREF consacrée aux impacts de la baisse de l’IS en France est présentée (13/11) par le quotidien Les Echos dans la rubrique « Actualité des think tanks« .
L’image de la Suisse pour les Français est surtout celle d’un paradis fiscal, un asile pour ceux qui fuient l’enfer des impôts. Or, la Suisse est en réalité un pays industriel. Contrairement aux clichés, le secteur financier suisse ne représente que moins de 15 % du PIB.
« Le Luxembourg est considéré à tort comme un paradis fiscal ; en réalité c’est un paradis pour l’innovation et la croissance ! »
Entretien avec Olivier de Jamblinne de Meux, membre du Comité de Direction de la Banque KBL