Deux tiers d’abstentions aux élections régionales et départementales de ce mois de juin 2021 ! Dans une chronique du Figaro, Dominique Reynié a souligné que la cause en était sans doute que les électeurs considéraient que ça ne servait plus à rien d’aller voter. Des minorités agissantes imposent leur loi en dehors de tout scrutin et les élus font ce qu’ils veulent malgré l’expression du peuple : ils se refusent à parler librement de l’immigration alors que c’est peut-être la préoccupation principale des Français, ils sèment partout des éoliennes que bien peu les acceptent… Un sondage[[Odoxa Backbone-Consulting réalisé pour Le Figaro et Franceinfo]] a confirmé quelques jours plus tard que pour un abstentionniste sur deux, la «défiance» et le «désintérêt» étaient à l’origine de leur défaut de participation au scrutin. D’autres ont dit ne pas avoir eu les informations nécessaires (16%). Pêle-mêle, les abstentionnistes critiquent le gouvernement et les partis politiques. C’est toujours la faute des autres bien sûr !
Jean-Philippe Delsol
Jean-Philippe Delsol
Docteur en droit et licencié ès lettres, Jean-Philippe Delsol est avocat au Barreau de Lyon spécialisé en droit des sociétés et fiscalité internationale. Fondateur du cabinet Delsol Avocats, il est Président de l’IREF. Auteur de plusieurs livres, dont « A quoi servent les riches », il est un interlocuteur privilégié des médias sur les sujets touchant à la fiscalité, au patrimoine et à l’entreprise. Autres ouvrages publiés : Au risque de la Liberté (FX de Guibert, 2007), Pourquoi je vais quitter la France (Tatamis, 2013), Anti-Piketty (libréchange, 2015), L’Injustice fiscale (Desclée de Brouwer, 2016), Eloge de l'inégalité (Manitoba/les belles lettres, 2019), Civilisation et libre arbitre, Desclée de Brouwer, 2022
Une loi hongroise adoptée ce 15 juin prévoit que tout contenu publicitaire ou éditorial qui « promeut chez les moins de 18 ans l’homosexualité, le changement de sexe ou une…
La doxa du GIEC soutient que le réchauffement de la planète est dû à l’homme. Celui-ci émet trop de CO2 qui génère ce réchauffement dont ils craignent que le monde se meure. Pour y faire face, ils veulent imposer la décroissance, le contrôle de l’Etat sur toutes nos activités… Une forme de nouveau collectivisme entraînant la paupérisation inexorable de la société.
Il s’agit d’une réforme improbable qui risque de ne pas rapporter grand-chose et de tout compliquer. Les entreprises ajouteront des formalités sans fin à celles qu’elles subissent déjà et paieront des impôts supplémentaires qui pèseront sur leurs investissements et sur les salaires.
Qu’est-ce que la vérité ? Comment la connaître ? Vaccins, réchauffement climatique, comment chercher la vérité ?
La question de la vaccination obligatoire contre la Covid revient trop souvent dans le débat politique pour qu’il ne s’agisse pas d’une tentative de l’instaurer à terme. L’Académie nationale de médecine l’a recommandée ce mardi 25 mai 2021, en proposant de commencer par obliger à se vacciner les professionnels ayant le plus de contacts, mais aussi les enfants et adolescents, seul moyen, selon elle, d’atteindre « une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie ». M. Macron a répété depuis l’an dernier qu’il n’y était pas favorable, mais le discours est sans doute en train de fléchir.
Les récentes recommandations de l’OCDE d’augmenter les droits de succession pour lutter contre les inégalités ne sont pas opportunes en France. Car le niveau des droits de transmission y est déjà très élevé.
Oui, bien sûr, il fallait aider les salariés, les indépendants, les entreprises… dès lors que les Etats avaient pris la décision d’immobiliser la société pour cause de pandémie. Mais cet arrêt forcé doublé d’une manne incontrôlée risque d’avoir des effets collatéraux pires que la pandémie.
Emmanuel Macron aurait aimé célébrer Napoléon, car il est sans doute son modèle. Napoléon a cultivé son pouvoir personnel, considérant que lui seul était à la mesure de la tâche qu’il s’était assignée. L’Etat, c’était lui et sa grandeur, qu’il voulut toujours plus brillante, était celle de l’Etat.
Après la chute du mur de Berlin, le monde a eu tendance à se libéraliser. Pour le moins les échanges mondiaux ont connu un développement spectaculaire pendant que les droits de douane et les entraves règlementaires au commerce baissaient. Durant cette période et du fait de cette libération des échanges, la grande pauvreté a reculé de manière considérable, passant de 40% de la population mondiale à moins de 10%.